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Covid-19 : ce qui change aujourd'hui dans les collèges et lycées

Les règles d'isolement des cas contacts non-vaccinés évoluent ce lundi. Les règles d'isolement des cas contacts non-vaccinés évoluent ce lundi. [FRANK PERRY / AFP]

Le protocole sanitaire continue de s’alléger en France, malgré l’augmentation des contaminations. Ce lundi, les règles sur l’isolement des cas contacts de Covid évoluent dans les collèges et les lycées.

Dès aujourd’hui, les élèves de plus de 12 ans qui sont cas contacts mais non-vaccinés n’auront plus à s’isoler pendant sept jours. Ils suivront désormais les mêmes règles que les cas contacts qui ont un schéma vaccinal complet.

Ils devront donc simplement réaliser un autotest «à J2 ou au moment de l’information de la survenue du cas si elle intervient plus de 2 jours après le dernier contact» avec un cas positif, a précisé le ministère de l’Education nationale. L’attestation sur l’honneur de réalisation d’un test n’est par ailleurs plus exigée depuis le 28 février.

Le ministère souligne cependant que le port du masque reste vivement recommandé pendant sept jours pour les élèves cas contacts, qui plus est pour les non-vaccinés.

«Les représentants légaux de l'élève ou l'élève se verront remettre gratuitement un autotest sur présentation du courrier remis par l'établissement aux contacts à risque» et «en parallèle, la CPAM peut procéder à des contrôles du statut des élèves contacts à risque (vaccination, antécédent Covid-19) et transmettre les éléments de manière sécurisée à la seule attention des personnels de santé de l’Education nationale», a ajouté le ministère.

Depuis le 14 mars, le protocole sanitaire de niveau 1 s’applique dans les écoles. Le gouvernement a par ailleurs estimé que, «compte tenu de l’évolution favorable de la situation sanitaire», le masque en intérieur n’était plus nécessaire, et ce malgré le rebond épidémique observé depuis plusieurs jours.

Olivier Véran, le ministre de la Santé, a tenu à rassurer les Français en déclarant que les indices épidémiques allaient continuer de grimper jusqu’à «fin mars», en raison de la propagation du variant BA.2, avant d’atteindre un pic.

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