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Virus : doit-on s’inquiéter de la variole du singe détectée au Royaume-Uni ?

Peu après la crise sanitaire liée au Covid-19, une nouvelle maladie se propage dans le monde. Le Royaume-Uni a lancé une alerte sanitaire, mercredi 6 mai, après la détection de neuf cas de variole du singe, une maladie qui peut être transmise par de nombreuses espèces sauvages.

Originaire du continent africain, la variole du singe est désormais présente en Europe, du côté du Royaume-Uni, qui était le premier pays à avoir détecté des cas de cette maladie, suivi de l'Espagne, du Portugal, de la Suède et de l'Italie. 

Néanmoins, cette nouvelle maladie ne touche pas uniquement l'Europe. En effet, ce mercredi 18 mai,   le Canada et les États-Unis ont, tour à tour, signalé avoir repéré la présence de la variole du singe, ou ce qui semble l'être, sur leur territoire. 

Doit-on s’en inquiéter  ? Ce virus présent dans certaines zones de jungle en Afrique se transmet par des mammifères tels que des singes (d’où son appellation) ou encore des rongeurs.

De nombreux symptômes très douloureux rendent cette maladie particulièrement pénible. Parmi les symptômes les plus fréquents  : courbature au dos, douleurs musculaires, fièvre,  éruptions cutanées et ganglions lymphatiques enflés.

Pas de vaccin ni de traitement

Selon l’Organisation Mondiale de la Santé, il n’existerait pas encore de traitement ni de vaccin contre ce virus. Aucun rapprochement ne peut être fait actuellement, mais L’Agence britannique de sécurité sanitaire a précisé que sur les sept cas détectés, quatre concernent des personnes ayant eu des relations homosexuelles ou bisexuelles.

Le Centre européen de prévention et de contrôle des maladies (ECDC) compte lui publier son premier rapport d'évaluation des risques «en début de semaine prochaine», a indiqué l'agence de l'Union européenne chargée des maladies et des épidémies.

L'agence, qui dit «suivre la situation de près», recommande «d'isoler et de tester les cas suspects et de les notifier rapidement». 

Alors qu’il se développe habituellement dans des forêts, il est très étonnant de le voir sévir dans des zones urbaines. Pour le moment, toujours selon les informations de l’OMS, le virus ne serait mortel que dans des cas rares. Le taux de létalité s’établi entre 1 % et 10 %. La durée d’incubation, quant à elle, varie en général de six à seize jours mais peut également atteindre vingt-et-un jours.

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