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Variole du singe : ce que l'on sait de la vaccination contre la maladie

La Haute Autorité de Santé préconise l'usage du vaccin Imvanex pour stopper la propagation de la variole du singe. [Pixabay]

Face à la propagation de la variole du singe, la Haute Autorité de santé (HAS) a recommandé la mise en place d’une «stratégie vaccinale active», grâce à l’usage d’un vaccin déjà existant et dont la mise sur le marché est autorisée depuis 2013.

En France, on comptait vendredi soir officiellement 7 cas détectés de variole du singe.

Dans un nouveau rapport publié mardi 24 mai, la Haute Autorité de Santé (HAS) préconise une réaction rapide face à cette épidémie naissante, impliquant la vaccination des cas contact et des soignants.

La vaccination est en effet rendue possible grâce à vaccin baptisé Imvanex et qui a été privilégié par la Haute Autorité de Santé. Fabriqué par le laboratoire Bavarian, le vaccin bénéficie d’une autorisation de mise sur le marché depuis 2013, en Europe et en Amérique.

D’après les affirmations de Brigitte Bourguignon, nouvelle ministre de la Santé, la France dispose bien des stocks nécessaires à cette stratégie vaccinale, qui sera «ciblée» et non «totale», a-t-elle affirmé.

nombre de doses, effets secondaires…

Dans son rapport, la Haute Autorité de Santé recommande l’administration d’une première dose d’Imvanex, dans les quatre jours suivant le contact à risque, pour lutter contre la variole du singe. Une seconde dose sera nécessaire, vingt-huit jours après la première. Les personnes immunodéprimées devront avoir recours à une dose supplémentaire, vingt-huit jours après la deuxième.

En réalité, Imvanex est un vaccin de troisième génération élaboré au départ pour la variole «classique» et qui succède à deux autres version précédentes. Il est efficace à 85 % et «présente un mode d’administration et un profil de sécurité beaucoup plus favorables que ceux des vaccins de première et seconde génération, tout en assurant une immunogénicité comparable», a assuré la HAS dans son rapport.

En ce qui concerne les effets secondaires d’Imvanex, seules des «réactions au site d’injection et des réactions systémiques» ont été observées. Il peut s’agir de douleurs, de céphalées ou de gonflements qui disparaissent généralement au bout de sept jours.

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