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Variole du singe : un premier cas confirmé à Bordeaux

Un cas de variole de singe a été confirmé ce mercredi 8 juin au CHU de Bordeaux. [Philippe LOPEZ / AFP]

Un cas de variole du singe a été confirmé au CHU de Bordeaux ce mercredi 8 juin. L’état du patient n’inspire pas d’inquiétude. La France comptait mardi 66 cas confirmés de monkeypox (variole du singe).

Une première en Gironde. Un cas de variole de singe a été confirmé ce mercredi 8 juin au CHU de Bordeaux, comme l’a annoncé la direction du centre hospitalier universitaire.

«L’état de santé du patient, un homme d’une trentaine d’années, n’inspire pas d’inquiétude», précise également le communiqué.

«Il reste pour l’instant dans une chambre isolée au CHU, sous surveillance médicale», ajoute-t-on.

Le CHU de Bordeaux indique également avoir alerté l’Agence régionale de santé de Nouvelle-Aquitaine (ARS) pour suivre des éventuels cas contacts du patient.

66 cas confirmés en France

Au mardi 7 juin, La France comptait mardi 66 cas confirmés d'infection par le virus de la variole du singe, ont indiqué les autorités sanitaires. Le précédent bilan, vendredi 3 juin, faisait état de 51 cas en France.

On en comptait mardi 48 en Ile-de-France, 8 en Occitanie, 5 en Auvergne-Rhône-Alpes, 2 en Normandie, un dans les Hauts-de-France, un en Centre-Val de Loire et un en Paca.

Sur ces 66 cas confirmés, «61 ont fait l'objet d'une investigation, un a refusé celle-ci, un demeure injoignable et 3 sont en cours d'investigation», ajoute Santé publique France, qui précise que «tous les cas investigués sont des hommes, âgés entre 22 et 63 ans (âge médian : 35 ans)». 

«Parmi les cas investigués, 3 sont immunodéprimés, un a été hospitalisé mais ne l'est plus à ce jour ; aucun n'est décédé», indique SPF, qui précise que «comme dans les autres pays d'Europe, ces cas sont survenus majoritairement, mais pas exclusivement, chez des hommes ayant des relations sexuelles avec des hommes, sans lien direct avec des personnes de retour de zone endémique». 

Près de la moitié (28) ont voyagé à l'étranger avant le début de leurs symptômes, dont certains dans plusieurs pays différents, indique encore SPF. «La plupart disent ne pas pouvoir identifier la personne qui les aurait contaminés, mais trois sont des cas secondaires, dont deux (proviennent) de cas confirmés en France».

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