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Royaume-Uni : grâce à l’intelligence artificielle, trois fois plus de victimes d'AVC ressortent sans séquelles graves de l'hôpital

La statistique concerne 110.000 cas d'AVC au Royaume-Uni. [Fred TANNEAU / AFP]

Le nombre de patients échappant à des séquelles graves après un accident vasculaire cérébral (AVC) a été multiplié par trois grâce à l’utilisation de l’intelligence artificielle, selon une annonce du ministère britannique de la Santé faite ce mardi.

La technologie au service de la santé. Le nombre de patients britanniques évitant de graves séquelles après un accident vasculaire cérébral (AVC) a été multiplié par trois grâce à l’utilisation de l’intelligence artificielle, selon une annonce du ministère de la Santé du pays faite ce mardi.

Ce bond en avant sanitaire a pu avoir lieu grâce au système Brainomix e-Stroke, développé par une société d’Oxford (Angleterre). Cette innovation a permis de réduire de plus d’une heure le diagnostic, permettant au passage de choisir le traitement le plus adapté selon la situation.

«Chaque minute gagnée pendant l'évaluation initiale à l'hôpital des gens qui présentent des symptômes d'AVC permet d'améliorer spectaculairement les chances d'un patient de quitter l'hôpital en bonne santé», a expliqué le docteur Thimothy Ferris, directeur de la transformation au sein du système public de santé (NHS), dans le communiqué officiel.

Un système utilisé dans 111.000 cas d’AVC

Selon les données du ministère, son utilisation dans 111.000 cas d’AVC a permis d’augmenter de 16 % à 48 % le taux de patients ne souffrant plus que d’un handicap léger ou n’ayant plus le moindre symptôme. Pour rappel, plus de 85.000 personnes sont victimes d’un accident vasculaire cérébral chaque année, en Angleterre.

Pour illustrer cette prouesse technologique, le ministère a mis en avant l’histoire de Carol Wilson, une assistante pédagogique et grand-mère victime d’un AVC en juin 2021. Souffrant d’abord de crampes intenses, cette dernière a perdu la vue et l’usage de ses membres. L’utilisation du logiciel lui a permis de diagnostiquer la présence d’un caillot sanguin dans le cerveau et de l’orienter vers une thrombectomie.

«J'ai pu m'assoir et envoyer des textos à la famille le jour-même, et rentrer chez moi et remarcher environ deux jours après avoir eu un AVC», a témoigné la victime dans le communiqué relayé ce mardi.

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