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Covid-19 : Arcturus, tout savoir sur ce nouveau variant contagieux qui provoquerait des conjonctivites

Ce variant a été identifié dans 33 pays, dont les Etats-Unis et la France. [REUTERS/Dado Ruvic]

Un nouveau variant d’Omicron, l’un des plus transmissibles connu à ce jour, a été récemment détecté en France. Nommé XBB.1.16, il ne serait pas «très dangereux» et toucherait majoritairement les enfants en provoquant des conjonctivites.

Un nouveau variant du Covid-19. Alors que la France sort marquée par l’épisode des retraites, le pays en avait presque oublié l’épidémie de coronavirus, qui, si elle est désormais maîtrisée, présente toujours des cas à travers le territoire. A l’origine d’une vague de contaminations en Inde ces dernières semaines, un nouveau variant d’Omicron a été récemment détecté en France. 

Les scientifiques le nomment XBB.1.16, ou encore Arcturus, du nom de l’étoile. Il s’agit d’un recombinant de deux sous-variants BA.2 différents d’Omicron. S’il ne présente pas de caractère «très dangereux», il est surveillé de près par l’OMS, au même titre que les variants BA.2.75 ou encore BQ.1.1.

Le variant provoquerait des conjonctivites

Ce variant a été identifié dans 33 pays, dont les Etats-Unis et la France (moins d’une dizaine de cas), mais surtout en Inde, où il est à l’origine d’une flambée épidémique. D’après la presse indienne, les enfants sont particulièrement touchés, et les symptômes sont classiques avec de la toux, de la fièvre, le nez qui coule, mais aussi avec une petite spécificité : des conjonctivites.

Pour l’instant, en raison de l’immunité acquise par la population et du taux de personnes vaccinées, la France et l’Europe font face à une 10e vague très modérée, due au variant XBB.1.15. Ce variant, qui a probablement déjà atteint son pic, a eu beaucoup moins d’impact sur les services hospitaliers, et notamment sur les urgences.

Toutefois, les scientifiques précisent que le nouveau variant XBB.1.16 peut également rester longtemps dans l’organisme et entraîner des décompensations graves, voire mortelles chez les personnes immunodéprimées ou chez les malades atteints de comorbidités sévères. La prudence reste donc de mise. 

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