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Des hyènes positives au Covid-19, une première inquiétante

[Capture d'écran Twitter Denver Zoo]

Deux hyènes du zoo de Denver aux États-Unis, âgées de 22 et 23 ans ont été testées positives au Covid-19. Il s’agit d’une première mondiale pour cette espèce.

En effet, les hyènes ont la réputation d’être des animaux résistants, comme le précise le zoo dans un communiqué relayé par The Guardian, ce samedi 6 novembre. De plus «elles sont connues pour être très tolérantes à l’anthrax (maladie infectieuse), à la rage et à la maladie de Carré».

Toutefois, les responsables du zoo ont tenu à rassurer sur l’état de santé des deux hyènes nommées Ngozi et Kibo. Ces deux dernières «présentaient des symptômes bénins, dont une légère léthargie ainsi que des écoulements nasaux et une toux».

Onze lions et deux tigres testés aussi positifs

Après que onze lions et deux tigres soient tombés malades, les équipes avaient testé puis envoyé plusieurs échantillons d’une variété d’animaux du zoo dans un laboratoire de l’Université d’État du Colorado. Ainsi parmi eux, les résultats des deux hyènes tachetées étaient revenus positifs.

Face à ces nouveaux cas d’infection au Covid-19, le zoo de Denver a déclaré : « Nous savons maintenant que de nombreuses autres espèces peuvent être sensibles au Covid-19 sur la base de plusieurs rapports». Il affirme souhaiter continuer «à utiliser le plus haut niveau de soin et de précaution lorsqu’ils travaillent avec l’ensemble de leurs 3.000 animaux et 450 espèces différentes».

En revanche, les nouvelles restent rassurantes puisque tous les animaux testés positifs au cours des dernières semaines se sont complétement rétablis ou sont en voie de guérison complète. Et les deux hyènes tachetées qui sont généralement en bonne santé, devraient également se rétablir complètement.

Contact humain

De son côté, le département américain de l’Agriculture a tout de même rappelé que les personnes atteintes de Covid-19 doivent éviter d’entrer en contact avec les animaux, y compris les animaux domestiques, afin de les protéger d’une éventuelle infection.

Cependant, le risque que les animaux transmettent le virus aux humains, reste faible. Les scientifiques continuent d’ailleurs d’étudier les infections du coronavirus chez les animaux.

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