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Covid-19 : en train ou en avion, voici le siège à éviter, selon une étude

Les risques de contamination ne sont pas identiques en fonction de la place des sièges, affirment des chercheurs.[STEPHANE DE SAKUTIN / AFP]

Face à l’épidémie de Covid-19 et à la multiplication des variants, faut-il abandonner la question de confort pour celle du risque d’infection au moment de choisir sa place dans le train ou l’avion ? Une équipe de chercheurs a en tout cas identifié les sièges où il est plus facile d’être contaminé.

Dans leur étude, publiée fin décembre dans la revue Physics of Fluids, les scientifiques d’IBM Research ont analysé le cas d’une rangée de trois personnes, assises entre la fenêtre et le couloir. L’air entrant dans la cabine (ou la rame) vient du haut et est extrait par des bouches d’aération, situées près des fenêtres. De fait, grâce à ces dernières, «24,1% des gouttelettes sont éliminées dans les 40 premières secondes».

Reste que les autres se diffusent donc, dans l’ensemble de la cabine. «Ce qui a un aspect négatif pour contenir le risque d’infection dans un seul rang mais à l’avantage de diluer la concentration de gouttelettes infectieuses», décrivent les chercheurs. De quoi donner une chance aux voisins de la personnes malades de ne pas être forcément contaminés.

éviter le siège couloir

L’étude montre surtout que les voyageurs installés sur le même rang que le malade n’ont pas tous le même risque d’être infectés. En effet, celui assis à côté de la fenêtre profite des bouches d’aération pour évacuer l’air et les gouttelettes. De plus, les chercheurs ont remarqué que, de ce côté, ces gouttelettes remontent verticalement, devenant moins envahissantes.

Au contraire, le voyageur installé côté couloir a moins de chance. Il apparaît en effet que les gouttelettes contaminent davantage son espace. Ses propres sécrétions sont par ailleurs «immédiatement entraînées par le bas par le système de ventilation», empêchant leur évacuation.

Si les chercheurs en concluent qu’il faut améliorer les systèmes de ventilation et d’espace, leur étude pointe aussi qu’il vaut mieux s’installer côté fenêtre, dans un train ou un avion, pour tenter de limiter ses risques d’être contaminé par un autre passager.

L’équipe de scientifiques a tenu à préciser que leurs travaux contiennent certaines limites, puisqu’ils n’ont pas pu être réalisés en condition réelle, lors d’un trajet. La pression de l’air, son débit au fil du voyage, le format du siège ou le comportement du passager infecté (comment il parle, dans quel sens…) pourraient modifier leurs résultats.

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