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La Chine travaille sur des utérus artificiels pouponnés par une IA

Cette expérience sur les embryons pourrait être une solution pour la baisse de la natalité en Chine. Photo d'illustration. [PEDRO PARDO / AFP]

Une solution à la baisse de la natalité en Chine ? Des chercheurs chinois travaillent sur des fœtus placés dans un utérus artificiel. Le tout surveillé par une intelligence artificielle (IA).

Le procédé est géré par un «appareil de culture d’embryon à long terme» qui permet de cultiver les embryons dans une rangée de cubes remplis avec un mélange de fluides nutritifs, ont expliqué les scientifiques dans un article publié dans le Journal of Biomedical Engineering et repris par Futura-sciences.

Le système est placé sous la surveillance d’une intelligence artificielle qui peut agir sur les flux de dioxyde de carbone, d’éléments nutritifs ou intervenir sur l’environnement du fœtus au besoin.

L’IA est également chargée de classer les embryons selon leur état de santé, leur potentiel pour leur développement futur ou de relever les anomalies. Si nécessaire, elle peut aussi alerter un technicien. 

L'expérience des chercheurs a pour le moment été menée à terme avec des souris.

La Chine bientôt moins peuplée que l'Inde ?

Selon la RTBF, des tests humains ont été réalisés mais la loi ne leur permet pas de dépasser 14 jours de développement.

Les scientifiques de l'université de Suzhou sont soutenus par l’État chinois qui fait face à la baisse de natalité dans le pays, a souligné le South China Morning Post.

Après avoir mené la politique de l’enfant unique jusqu’en 2015, la Chine a autorisé les couples à avoir deux enfants en 2016 puis trois depuis 2021.

Cette décision n’a pour le moment pas eu d’incidence sur la chute de la natalité. L’an dernier, le taux était de seulement 7.52 naissances pour 1.000 habitants.

La Chine a connu ces dix dernières années sa plus faible croissance démographique depuis des décennies.

Le pays le plus peuplé du monde (1.402 milliard d’habitants en 2020) pourrait se voir déposséder plus rapidement que prévu de sa première place dans ce domaine par l'Inde (1.38 milliard en 2020), selon les estimations des Nations unies.

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