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«Bouche en silicone» : quelle est cette mystérieuse invention chinoise qui permet d'embrasser une personne à distance ?

Breveté par l’Institut professionnel de technologie de Changzhou (Chine), l’objet est équipé de multiples capteurs de pression [©Tingshu WANG/REUTERS]

L’ingénieur chinois Jiang Zhongli a dévoilé la semaine dernière sa création, en développement depuis 2019 : une bouche en silicone connectée permettant d’embrasser son partenaire à distance.

Une innovation pour le moins originale. L’ingénieur chinois Jiang Zhongli a dévoilé la semaine dernière sa création, en développement depuis 2019, au cours d’une relation à distance avec sa petite-amie. Un objet connecté en forme de bouche et fait de silicone permettant d’embrasser son partenaire à distance.

Pour cela, une application installée sur le smartphone, lui-même disposé sur l’appareil conçu par l’ingénieur via un support adapté, doit permettre aux couples d’échanger des baisers. Ces derniers ont même l’opportunité, comme en témoigne la vidéo ci-dessous, de recevoir le geste du baiser réalisé par leur partenaire.

Breveté par l’Institut professionnel de technologie de Changzhou (Chine), l’objet est équipé de multiples capteurs de pression. Ces derniers ont pour but de reproduire le mouvement, la température et même les bruits du baiser pour la personne désireuse de le recevoir.

Une fonctionnalité «découverte» basée sur Tinder

Imaginée pour les couples, la création a également intégré un mode «découverte» permettant d’échanger des baisers avec des inconnus. Ce système a été basé sur celui utilisé par Tinder, à savoir via des «matchs» validant la volonté de l’un et de l’autre de s’embrasser.

Une dernière fonctionnalité a été ajoutée à cette innovation : les utilisateurs pourront faire profiter aux autres leurs baisers en les laissant accessibles à ceux qui le désirent sur l’application.

Selon CNN, l’innovation a été commercialisée sur le site de vente chinois Taobao pour la somme de 288 yuans, soit 41 dollars ou 38,4 euros. Elle a néanmoins fait l’objet de nombreuses critiques sur le réseau social chinois Weibo pour son caractère «vulgaire».

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