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Thierry Henry brille aux Etats-Unis

Thierry Henry sous les couleurs du New York Red Bulls.[JIM MCISAAC / GETTY IMAGES NORTH AMERICA / AFP]

L’attaquant tricolore a été élu joueur de la semaine pour la deuxième fois consécutive aux Etats-Unis. 

C’est un début de semaine à tomber dans la nostalgie. Trois jours que la demi-volée soyeuse de David Trezeguet avec River Plate passe en boucle. Et voilà que Thierry Henry, le rival de toujours, l’autre «petit jeune» d’Aimé Jacquet appelé surprise pour la Coupe du monde 98, brille à son tour. L’attaquant des New York Bulls a été désigné la nuit dernière meilleur joueur de la semaine pour la deuxième fois consécutive dans le championnat de la Ligue nord-américaine de football (MLS). Un titre honorifique très américain, qui récompense son triplé du week-end lors de la victoire des Bulls face aux Canadiens de Montréal 5-2. Un rush tout en vitesse bien conclu du pied gauche, une frappe chirurgicale à l’entrée de la surface, une passe « à la madjer » et un but de renard pour finir, tout le répertoire y est passé. L’occasion pour le Français de rappeler, que même à 34 ans et dans un championnat de seconde zone, il reste un redoutable compétiteur : « Que cela plaise ou pas ! a-t-il déclaré au Figaro. « Je veux juste gagner. J'essaie de pousser les gens du coup. » La gagne avant tout, le leitmotiv de toute une vie. L’interview ne dévie d’ailleurs jamais sur autre chose. Ses 21 buts en 41 rencontres depuis son arrivée en 2010 ? « Franchement, je ne pourrais pas me moquer plus de marquer des buts ou pas, même si bien sûr c'est toujours mieux d'en marquer. D'ailleurs j'ai laissé quelqu'un d'autre tirer le penalty. » Son retour comme dans un rêve avec Arsenal cet hiver – 3 buts marqués en 6 apparitions- le temps de la trêve en MLS ?
« Je ne veux pas parler d'Arsenal car désormais je suis aux Red Bulls. Mais quand on ne prépare pas une saison, on ne peut pas être performant (Ndlr : il était arrivé après le Mondial 2010 et n’avait pu suivre la préparation). Et cela n'a rien à voir avec l'âge, que l'on ait quatorze ou quarante ans. » Une manière de dire qu’Henry ne compte pas s’arrêter là ?

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