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Les desperate housewives de l'Euro 2012

De gauche à droite, Bouchra, épouse du Néerlandais Robin Van Persie, Mélanie, compagne de l'Anglais Theo Walcott, Charlène, épouse de notre petit Bleu Gaël Clichy et Daniela, compagne de l'Espagnol Cesc Fabregas.[The Sun]

Souvent moquées, parfois jalousées, les femmes et petites amies des joueurs suscitent depuis longtemps déjà un intense intérêt médiatique. Mais comment vivent-elles une compétition comme l'Euro 2012 ? Pas facile, répondent en chœur les demoiselles, qui se retrouvent pour beaucoup cantonnées à la maison pendant un mois...

Victoria Beckham et Wahiba Ribéry en sont des symboles. Version glamour d’un côté, plutôt « desperate housewife » de l’autre. Starisées comme leurs hommes, les WAGs (« wives and girlfriends », littéralement « femmes et petites amies », expression commune pour évoquer les compagnes des joueurs) sont aujourd’hui une cible de premier choix pour les flashs des photographes. Mais au fait, a-t-on déjà cherché à comprendre les émotions des moitiés de nos stars du ballon ? A saisir les sentiments ressentis par ces donzelles devant l’intensité d’un match disputé par leurs chéris ? A vérifier si la « culture WAGs » différait selon les pays ? Le quotidien britannique The Sun a décidé de s’intéresser à cette grande cause en réunissant pour une séance photo quatre WAGs concernées par l’Euro. Le casting ? Melanie Slade, 23 ans, fiancée de l’Anglais Theo Walcott. Danielle Semaan, 36 ans, compagne de l’Espagnol Cesc Fabregas. Charlène Suric, 27 ans, femme du Français Gaël Clichy. Bouchra Van Persie, 28 ans, mère des deux enfants du Néerlandais Robin Van Persie.

Toutes ne se rendent pas à l'Euro

Pour éviter tout débat, d’abord, soyons clair. La plus belle, c’est Charlène. Logique, le charme à la française n’a pas d’équivalent (mais non, mais non, aucun chauvinisme là-dessous…). Mais redevenons sérieux et écoutons ce que nos quatre témoins de charme ont à raconter. Si toutes n’iront pas à l’Euro, Melanie Slade se concentrant sur sa carrière de kinésithérapeute quand Charlène Suric préfère regarder les matches en famille dans le sud de la France, toutes s’élèvent contre certaines voix qui demandent aux femmes de joueurs de ne pas se rendre sur place pour éviter de les déconcentrer. « Cela n’a aucun sens, juge Melanie Slade. Si on veut venir supporter nos hommes, c’est notre droit. Cela doit être une décision personnelle, pas une règle.»

« Ce n’est pas un débat en Espagne, lance Daniella Semaan. Les familles ont tendance à accompagner les joueurs dans le pays de la compétition. Les femmes mais aussi les enfants, les parents ou encore les grands-parents. » Charlène Suric appuie : « Pouvoir venir encourager son homme est positif. Cela ne distrait pas les joueurs qui savent rester concentrés. » Et Bouchra Van Persie de préciser : « Ce n’est pas un problème car nous ne sommes pas intégrées à l’équipe. On fait juste l’aller-retour les jours de match. » Si certaines sélections laissent aux WAGs l’opportunité de voir leurs chéris dans des créneaux bien définis, d’autres préfèrent opter pour un isolement total. « On ne les verra pas jusqu’à leur retour mais j’ai Theo au téléphone tous les jours », explique Melanie Slade. « Même si on pouvait faire autrement, Gaël préfèrerait toujours rester dormir à l’hôtel avec l’équipe pour pouvoir se concentrer sur le football », lance Charlène Suric. « Le voir la veille d’un match est strictement impossible et c’est logique », poursuit Bouchra Van Persie.

Les WAGs ont leur avis sur le futur vainqueur

Reste une question. Comment ces quatre femmes jugent-elles ce label de WAGs et la médiatisation qui va avec ? Certaines réponses vont vous surprendre. « Je ne me vois pas comme une WAG, je suis juste moi. Les WAGs ont une certaine image mais je ne suis pas sûr que cette dernière colle encore à la vérité aujourd’hui », indique Melanie Slade. « Les Français ne s’intéressent pas aux WAGs », tente Charlène Suric. Appuyée par Daniella Semaan : « A Barcelone, c’est tout pour les joueurs. Personne ne s’intéresse aux WAGs. » Bouchra Van Persie fait pour sa part dans la nuance : « L’intérêt pour les WAGs grandit chez nous mais c’est loin d’être comme en Angleterre ».

Et le football dans tout ça ? Nos quatre belles ont leur avis. Influencé par leur romance. Pour Bouchra Van Persie, le débat est clos puisqu'après l'émimination des Pays-Bas, son époux est déjà rentré à la maison ! « L’Angleterre va gagner », lâche Melanie Slade. Charlène Suric et Daniella Semaan se contentent de citer la plus grande menace pour leurs sélections. « L’Espagne », juge la compagne de Clichy. Celle de Fabregas ne lui renvoie pas la pareille : « Les Italiens et les Anglais.» Pour vérifier laquelle aura raison, rendez-vous le 1er juillet. 

 

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