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Espagne - Italie : qui va l'emporter ?

L'italie et l'Espagne se retrouvent en finale de l'Euro pour la revanche de leur première rencontre de poules qui s'était achevé sur un match nul (1-1). [PATRIK STOLLARZ / AFP]

Ce soir, les équipes d’Espagne et d’Italie s’affrontent en finale de l’Euro 2012. Est-ce vraiment un hasard de retrouver ces deux sélections à ce niveau-là de la compétition ? Avec le jeu qu’elles proposent depuis le début du tournoi, pas vraiment. Retour sur les forces, mais aussi les faiblesses des deux équipes.

Equipe d'Espagne

Palmarès :

  • Victoire en Coupe du Monde (2010)
  • Victoire en Coupe d’Europe (1964, 2008)

Ses forces :                  

  • Forte de ses récents succès en Coupe d’Europe 2008 et en Coupe du Monde 2010, la sélection espagnole partira confiante pour sa troisième finale internationale en 6 ans. En autant d’années, elle n’a plus perdu un seul match à élimination directe. Même si le faux pas est possible, les espagnols aborderont le match avec beaucoup de sérénité.
     
  • Depuis le début de la compétition, l’Espagne n’a encaissé qu’un seul but. C’était contre … l’Italie lors du premier match de poule. Mis à part cet « écart », la sélection ibérique n’a jamais encaissé de but à partir des quarts de finale d'une compétition internationale, depuis 2006, lors des huitièmes de finale de la Coupe du monde, face à la France. Une autre époque...

Ses faiblesses :

  • Trop de confiance peut tuer la confiance. Même si l’Espagne peut se montrer sereine contre l’Italie, elle partira tout de même avec la pression du favori. Jouer avec un adversaire qui vous a posé des problèmes durant les phases de poules peut aussi être un facteur de pression supplémentaire. Il n’y a qu’à se rappeler du Portugal qui avait chuté par deux fois, en match d'ouverture et en finale, face à la Grèce durant l’Euro 2004.
     
  • Même si elle n’a pas eu beaucoup de soucis à se faire depuis le début du tournoi, l’Espagne ne s’est pas montrée sous son meilleur jour. On l’a sentie un peu fébrile devant les buts voire carrément apathique dans certains matchs. Ça a été le cas contre la France malgré une victoire 2-0. Elle a su surtout profiter de la prestation médiocre des Bleus pour s’imposer sans briller.

Son joueur clé :

Sans nul doute, c'est Iker Casillas qui a su se montrer le plus régulier en équipe d'Espagne depuis le début de la compétition. Il a arrêté quelques tirs décisifs qui auraient pu coûter très cher à l'Espagne. Avec l'efficacité offensive des Italiens et notamment de la forme retrouvée de Mario Balotelli, il devra être sur le qui-vive.

Equipe d'Italie

Palmarès :

  • Victoire en Coupe du Monde (1934, 1938, 1982, 2006)
  • Victoire en Coupe d’Europe (1968)

Ses forces :

  • L’Italie peut se dire qu’elle a été la seule équipe à avoir tenu tête à l’Espagne lors de cet Euro. Même si ça n’était qu’un match nul, elle a privé la sélection espagnole d’un sans-faute dans la compétition. Elle aura donc pour ambition de jouer crânement sa chance lors de cette finale.
     
  • En s’imposant face à l’Allemagne et à l’Angleterre dans deux matchs d’une rare intensité, l’Italie a envoyé un signal très fort à son adversaire. Elle a été impressionnante de tranquillité face à l’Allemagne et a offert du très beau jeu face à l’Angleterre. Avec des victoires sur deux très bonnes équipes, elle a engrangé beaucoup de confiance.

Ses faiblesses :

  • L’Italie n’est pas à l’abri des facéties de son fantasque attaquant Mario Balotelli. S’il s’est illustré en demi-finale contre l’Allemagne en marquant deux buts, il a écopé d’un carton jaune pour avoir enlevé son maillot pour célébrer sa deuxième réalisation. S’il venait à reproduire de tels gestes lors de la finale, il pourrait handicaper son équipe.
     
  • Même si elle s’est montrée impressionnante à partir des quarts de finale, l’Italie a montré une certaine fébrilité lors des matchs de poules avec deux buts encaissés et deux matchs nuls. Si cela a pu suffire par le passé, le moindre faux-pas contre l’Espagne pourrait lui être fatal. Il faudrait alors cravacher en attaque pour redresser la barre.

Son joueur clé :

Du côté de l'Italie aussi, c'est un gardien de but quasi irréprochable qui a permis à l'équipe d'aller aussi loin. Gianluigi Buffon s'est montré encore plus décisif, car plus sollicité qu'Iker Casillas, en étant impérial dans les airs et lors des séances de tirs au but. Un plus indéniable à cette équipe d'Italie très complète.

 

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