Qu’il semble loin le temps où Franck Ribéry était la cible des sifflets du public français. Le temps où l’ancien petit protégé de Zinedine Zidane tentait de se dépétrer de l’affaire Zahia et du scandale du bus de Knysna, lors du Mondial 2010 en Afrique du Sud.
Mais en quelques mois, le joueur du Bayern Munich a su regagner le cœur des supporters tricolores. Pour preuve, sa belle ovation reçue, mercredi soir, au moment de quitter la pelouse du stade de France.
Ce retour en grâce, Ribéry le doit avant tout à ses performances de nouveau convaincantes sous le maillot bleu. A commencer par celle réalisée contre la Biélorussie (3-1), où l’ancien marseillais a délivré une passe décisive avant d’inscrire le troisième but libérateur, son premier en match officiel avec les Bleus depuis le 1er avril 2009.
«Il a été décisif et c’est ça qui est important», s’est réjoui Didier Deschamps à l’issue de la rencontre. Que ce soit à gauche ou à droite de l’attaque française, Ribéry a été impliqué dans tous les bons coups. Vif, percutant et provocateur, il n’a cessé de harceler les défenseurs biélorusses, qui ont eu bien du mal à le contenir.
Confirmer face à l’Espagne
Mais ce match réussi ne doit pas occulter certaines de ses carences. Le n°7 français a notamment agacé par la multiplication de ses touches de balle et son manque de simplicité dans la construction du jeu.
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Avec Deschamps, la rupture est en marche
Il lui reste un mois pour corriger ces défauts avant d’aller affronter l’Espagne. Une formation contre laquelle il avait inscrit son premier but en Bleu, lors de la Coupe du monde 2006, qui avait servi de détonateur à sa carrière internationale. Un clin d’oeil qui ne manquera pas de le motiver.