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Equipe de France : une défense en chantier

Mamadou Sakho.[FRANCK FIFE / AFP]

L’équation n’est pas aussi simple qu’il n’y paraît. Avec la suspension de Mapou Yanga-Mbiwa pour la rencontre des éliminatoires du Mondial 2014 face à l’Espagne, mardi prochain, Didier Deschamps ne dispose dans son groupe de 23 joueurs que de trois défenseurs centraux de métier : Adil Rami, Laurent Koscielny et Mamadou Sakho. Un choix limité qui n’empêche pas le sélectionneur de s’interroger sur l’identité de sa charnière centrale.

L’association Rami-Koscielny part avec une longueur d’avance, surtout en ter­mes d’expérience.

Sauf que le duo ne s’était pas montré très convaincant en quarts de finale de l’Euro 2012 contre ces mêmes Espagnols (défaite 2-0). De plus, l’incertitude planait hier autour de Koscielny, qui a dû quitter l’entraînement, touché au genou droit.

De plus, ses dernières prestations avec Arsenal ne sont guère rassurantes.

Une remarque qui pourrait valoir aussi pour Mamadou Sakho. Mais le Parisien, suspendu dimanche derner contre l’OM, peut se prévaloir d’un sans-faute sur les trois matchs qu’il a disputés en bleu.

Rami évolue au prestigieux FC Valence, ce qui pourrait faire pencher la balance en sa faveur.

Difficile d’y voir clair, même pour Deschamps. «Un des intérêts du match face au Japon, c’est de pouvoir trouver des repères», a-t-il indiqué. Autrement dit, la défense alignée demain face au Japon sera la même face au champion du monde et double champion d’Europe.

 



 

 

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