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Coupe de France : Monaco éliminé aux tirs au but

Trophée de la Coupe de France [Joël Saget / AFP/Archives] Trophée de la Coupe de France [Joël Saget / AFP/Archives]

Monaco (L2), éliminé aux tirs au but samedi sur sa pelouse au 8e tour de la Coupe de France par Bourg-Péronnas (National), a complètement sombré, et n'a plus désormais que le Championnat pour assumer les ambitions de gloire de son richissime président russe Dmitry Rybolovlev.

"On a raté notre rendez-vous. J'en suis désolé. C'est un accident. Mais il nous tue en Coupe. On se devait d'être prêt pour le combat. On ne l'a pas fait", a souligné l'entraîneur de l'ASM, leader de L2, Claudio Ranieri.

Bourg-Péronnas, 1/8e de finaliste la saison dernière, tombeur d'Auxerre (L2, 1-0) au tour précédent, commence donc à se tailler une réputation de coupeur de tête. "Je suis très fier de mes joueurs", a lancé l'entraîneur burgien Hervé Della Maggiore. "On a senti rapidement que Monaco était prenable. Sur l'ensemble du match, c'est une juste récompense. On aurait même dû gagner avant les tirs au but."

Cela aurait certainement été le cas, sans les parades répétées du jeune gardien monégasque Sourzac, seul à avoir été à la hauteur. Les Bajrami, Ocampos, Poulsen et autre Ndinga, tous recrutés cet été à coups de millions d'euros, ont été totalement transparents. Pour certains, la deuxième partie de saison risque de ressembler à un calvaire.

Car Ranieri va faire des choix. Il va réduire son groupe pléthorique (plus de 30 joueurs actuellement). "Certains ont loupé une chance", a-t-il lâché. "On ne peut plus jouer comme ce soir. Le groupe sait très bien ce que le président veut. L'ambition est grande. Mais pour cela, il faut se battre. On a fait une grosse erreur quand on connaît l'ambition présidentielle. Les joueurs doivent comprendre la chance qu'ils ont".

L'entraîneur italien s'inclut parmi les fautifs. Il sait que ses choix de joueurs ("J'aurais peut-être dû faire débuter Touré mais il ne peut pas disputer tous les matches"), son système de jeu et son coaching ont été défaillants.

Ndinga (adducteurs) s'est blessé après trois changements. Kurzawa et Germain, également touchés au adducteurs ont terminé en marchant. Monaco a terminé à neuf.

Après les éliminations des deux coupes nationales, Ranieri est désormais sous pression. Il se doit d'être champion. "Le coach est toujours responsable de tout", reconnaît-il. "Mais je suis né avec la pression et suis le premier critique de moi-même." Pas sûr que cela suffise à satisfaire sa direction.

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