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L'avocat de Nikola Karabatic "dénonce une fumisterie"

Le joueur de handball Nikola Karabatic (gauche) avec son avocat Jean-Marc Nguyen Phung au tribunal de Montpellier, le 16 octobre 2012 [Pascal Guyot / AFP/Archives] Le joueur de handball Nikola Karabatic (gauche) avec son avocat Jean-Marc Nguyen Phung au tribunal de Montpellier, le 16 octobre 2012 [Pascal Guyot / AFP/Archives]

L'avocat de Nikola Karabatic, Me Jean-Robert Phung, a démenti mardi les informations de presse selon lesquelles la géolocalisation des téléphones portables du joueur et de sa compagne mettent en difficulté la défense de son client dans l'affaire de soupçons de paris illégaux du match de handball Cesson-Montpellier en mai 2012.

Interrogée par l'AFP, une source proche de l'enquête a cependant confirmé cette différence de géolocalisation entre le portable de Nikola Karabatic et de sa petite amie Géraldine Pillet à l'heure de la consultation de la cote.

Mais cette source n'a pas précisé si les antennes relais qui ont capté les deux téléphones étaient ou non très éloignées.

"C'est totalement faux. Ils n'ont qu'à publier les fadettes. Moi, je les sortirai en temps voulu. C'est une fumisterie", a affirmé à l'AFP le défenseur de Nicolas Karabatic et de sa petite amie Géraldine Pillet, précisant qu'il envisageait une action en justice contre l'auteur des informations.

Dans son édition de mardi, Libération affirme qu'un rapport de police du 19 avril évoque une zone de couverture distincte pour les téléphones de Nikola Karabatic et Géraldine Pillet le 12 mai à 09h36, lorsque la cote du score à la mi-temps du match Cesson-Montpellier a été consultée sur le téléphone de Nikola Karabatic, via l'application Parions Sports.

Pour les auteurs du rapport, cet "élément tend à démontrer que l'auteur de cette consultation était bien Nikola Karabatic et non Mme Géraldine Pillet".

Depuis le début de l'affaire, la version du joueur, qui a quitté Montpellier pour Aix-en-Provence, est d'assurer qu'il n'a jamais parié, que c'est Géraldine Pillet qui a consulté et parié 1.500 euros.

Cette dernière a confirmé devant le magistrat instructeur les déclarations de l'international.

Au total, sept joueurs de Montpellier au moment des faits ont été mis en examen pour escroquerie aux dépens de la Française des Jeux. Ils sont soupçonnés d'avoir parié quelque 88.000 euros sur le score à la mi-temps du match Cesson-Montpellier.

Un expert a été nommé pour étudier le comportement des joueurs. Son pré-rapport met en évidence "une carence volontaire indéniable du niveau de jeu" sans préciser laquelle.

"On vient aussi d'entendre qu'on voulait demander l'annulation de ce rapport. Il n'en est pas question. Car il dédouane les joueurs mis en examen", a indiqué Me Phung, estimant que l'analyse de comportement comme l'expertise de géolocalisation témoigne d'une "fébrilité d'une accusation qui n'a aucun élément".

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