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Dopage: la Belge Van Snick conteste son contrôle positif à la cocaïne

La judokate belge Charline Van Snick en conférence de presse le 29 octobre 2013 à Liège [Eric Lalmand / BELGA/AFP] La judokate belge Charline Van Snick en conférence de presse le 29 octobre 2013 à Liège [Eric Lalmand / BELGA/AFP]

La judoka belge Charline Van Snick, médaillée de bronze aux JO-2012, a contesté mardi son contrôle positif à la cocaïne aux derniers Mondiaux de Rio en présentant les résultats d'un examen toxicologique de ses cheveux.

"Charline n'est pas consommatrice de cocaïne. Toutes les analyses tendent à démontrer qu'elle a été exposée d'une manière isolée et involontaire à ce produit", a assuré Jan Tytgat, professeur en toxicologie et en pharmacologie de l'Université de Louvain (KUL) au cours d'une conférence de presse.

Van Snick a fait appel à ce spécialiste "pour prouver (son) innocence".

"Je ne comprends pas ce qu'il m'arrive. Je n'ai jamais pris de cocaïne, a réagi Van Snick. J'ai subi des contrôles lors de mes précédents Championnats et le résultat a toujours été négatif. J'allais au Brésil pour une médaille, je savais donc que j'allais être contrôlée. Toutes les personnes qui me connaissent savent que je n'aurais jamais pu faire une chose pareille."

La Belge, qui risque deux ans de suspension et la perte de sa médaille de bronze mondiale, conquise à Rio en août dernier, attend toujours les résultats de l'analyse de l'échantillon B.

"Notre premier examen toxicologique couvrant la période du 10 août au 10 octobre sur une mèche de cheveu a révélé la présence de 2,3 picogrammes de cocaïne par milligramme, a expliqué le Pr Tytgat. Ce qui est 200 fois plus bas que la limite habituelle tendant à démontrer la consommation régulière."

"Un second examen de segment de cheveu couvrant la période entre juin 2011 et août 2013, n'a révélé pour sa part aucune trace de cocaïne. Ce qui vient corroborer l'ensemble des contrôles négatifs subi par Charline durant ce laps de temps et prouvant aussi qu'elle n'était pas consommatrice à long terme", a ajouté le professeur.

La sanction, même en cas de contact involontaire avec la cocaïne, peut varier d'une réprimande à une suspension de deux ans, a rappelé l'avocat de la judoka.

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