En direct
A suivre

Le Tour de France 2015 débutera par un contre-la-montre

L'Allemand Tony Martin pendant le contre-la-montre des Mondiaux de cyclisme sur route le 25 septembre 2013 à Florence [Luk Benies / AFP/Archives] L'Allemand Tony Martin pendant le contre-la-montre des Mondiaux de cyclisme sur route le 25 septembre 2013 à Florence [Luk Benies / AFP/Archives]

Le Tour de France 2015 commencera par un contre-la-montre d'une longueur de 13,7 kilomètres dans la ville néerlandaise d'Utrecht.

"Après deux éditions (la Corse en 2013, le Yorkshire en 2014) qui auront débuté par une étape en ligne, nous revenons à la tradition du contre-la-montre", a annoncé le directeur du Tour, Christian Prudhomme, lors d'une conférence de présentation tenue jeudi à la résidence parisienne des Pays-Bas.

"Le parcours, tout plat, s'adressera aux spécialistes, aux gros rouleurs", a-t-il ajouté à propos de ce tracé sous forme pour l'essentiel d'un aller-retour en centre-ville, d'ouest en est, passant par les sites emblématiques de la cité néerlandaise qui compte plus de 300.000 habitants.

Cette première journée de course, le samedi 4 juillet 2015, sera une étape contre-la-montre et non un prologue.

"Le règlement de l'Union cycliste internationale fixe à 8 kilomètres la distance maximale d'un prologue", a précisé le directeur du Tour en soulignant qu'outre la distance, la différence porte également sur les conséquences en cas de retard (un coureur est systématiquement repêché dans un prologue, et non dans une étape à part entière).

Si le départ de la 2e étape est également prévu à Utrecht, aucun détail n'a été fourni sur la suite du programme.

"Rien n'a encore été décidé", précise à l'AFP un dirigeant de la société organisatrice (ASO) même s'il apparaît probable que l'arrivée de la deuxième étape aura lieu aux Pays-Bas, en principe près de la mer du Nord (Zelande).

 

Les Pays-Bas mieux que la France

 

Utrecht est la sixième ville néerlandaise à accueillir un départ du Tour de France, après Amsterdam (1954), Scheveningen (1973), Leiden (1978), 's-Hertogenbosch/Bois-Le-Duc (1996) et Rotterdam (2010).

"Les Pays-Bas tout entiers sont associés à cet évènement historique", a estimé leur ambassadeur en France, Ed Kronenburg, sous les yeux des deux vainqueurs néerlandais du Tour, Jan Janssen (1968) et Joop Zoetemelk (1980).

Christian Prudhomme a rappelé la passion du "plat pays" pour le Tour. Les Pays-Bas, a-t-il relevé, sont le seul pays qui a fait mieux que la France en juillet dernier: 85,7 % de ses habitants ont vu au moins une fois le Tour à la télévision.

La ville d'Utrecht, siège de la banque Rabobank (parraineur historique du cyclisme néerlandais avant son retrait du peloton professionnel l'an dernier) et ville de naissance de plusieurs grands sportifs (le judoka Anton Geesink, les footballeurs Marco Van Basten et Wesley Sneijder), était candidate à l'accueil du Grand départ depuis le début des années 2000. Elle avait été devancée pour l'édition 2010 par Rotterdam.

Christian Prudhomme, le directeur du Tour de France cycliste, lors de la conférence de presse de présentation de l'édition 2014 le 23 octobre 2013 à Paris [Miguel Medina / AFP/Archives]
Photo
ci-dessus
Christian Prudhomme, le directeur du Tour de France cycliste, lors de la conférence de presse de présentation de l'édition 2014 le 23 octobre 2013 à Paris
 

"C'est la victoire de la ténacité et de la patience", a déclaré Christian Prudhomme en insistant aussi sur un thème cher aux organisateurs du Tour, l'articulation entre le cyclisme de compétition et la bicyclette de monsieur-tout-le-monde: "A Utrecht, le vélo est un art de vivre. Il y a beaucoup plus de bicyclettes que d'habitants. C'est le moyen de transport numéro un."

 

 

À suivre aussi

Ailleurs sur le web

Dernières actualités