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En images : 20 ans de violences dans le foot français

Des supporters de l'OM, le 25 octobre 2009.

Les récents affrontements intervenus avant le match Nice- Saint-Etienne du 24 novembre entre supporters des deux équipes ont remis sur le devant de la scène la question de la sécurité à l’intérieur et hors des stades de football français.

 

8 personnes blessées, plus de 200 sièges arrachés et des conséquences qui auraient pu être beaucoup plus dramatiques selon les témoignages recueillis… les incidents du match Nice – Saint-Etienne comptant pour la 14e journée de Ligue 1 ont relancé le vaste débat autour de la surveillance des supporters de football les plus dangereux.

Et si à ce jour la police n’a procédé à la moindre interpellation, la LFP (Ligue de football professionnel) avait sévi dès mercredi en interdisant aux supporteurs de Saint-Etienne (ASSE) d’accéder jusqu’à la fin de l’année aux tribunes visiteurs lors des rencontres disputées par leur club à l’extérieur.

 

 

 

Une sanction qui concerne deux matchs de Ligue 1 - Rennes-ASSE (4 décembre), Montpellier-ASSE (13 décembre) - et le huitième de finale de Coupe de la Ligue prévu le 18 décembre au Parc des Princes contre le PSG.

Par ailleurs, ces incidents ayant été placés en instruction par la Commission de discipline de la LFP, d’autres sanctions sont à prévoir.

Toutefois, ces mesures n’empêcheront certainement pas de nouveaux supporters violents de repasser à l’acte. Car la question de la sécurité à l’intérieur et hors des stades de football français n’est pas nouvelle. Au contraire.

C’est même un vieux serpent de mer dont ni les pouvoirs publics, ni la Ligue, ni les clubs, ne sont parvenus à couper la tête depuis 20 ans...

 

La cote d’alerte atteinte, par Pierre Ménès

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