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Ajaccio-Bastia: huis clos historique pour Landreau

Le gardien de Bastia Mickaël Landreau lors du match contre Ajaccio le 4 décembre 2013 à Istres [Anne-Christine Poujoulat / AFP] Le gardien de Bastia Mickaël Landreau lors du match contre Ajaccio le 4 décembre 2013 à Istres [Anne-Christine Poujoulat / AFP]

Le gardien bastiais Mickaël Landreau est devenu mercredi, avec 603 matches, le joueur ayant disputé le plus de matches de championnat de France, au cours d'un derby corse joué à huis clos sur terrain neutre et conclu par un nul (1-1).

Le gardien international bastiais pouvait sans doute rêver mieux pour célébrer son record que ce match de la 16e journée de L1 disputé dans un stade vide. Mais il se souviendra que c'est à Fos-sur-Mer, dans un stade Parsemain glacial où évolue habituellement le FC Istres, qu'il aura dépassé un autre gardien, Jean-Luc Ettori, pour devenir le joueur le plus assidu du championnat de France.

"C'est fabuleux de vivre ce que je vis et de pouvoir le partager", a réagi Landreau, après la rencontre, se disant "fier du travail accompli, de la régularité au plus haut niveau, mais le plaisir n'est beau que quand on le partage".

Pour l'entraîneur bastiais Frédéric Hantz, "ce soir le match était différent par rapport a ces deux particularités, le huis-clos et le record de Landreau, mais aussi différent parce que c'était un derby. Le regret c'est qu'on a peut-être manqué de fraîcheur physique. Il y a des victoires à la Pyrrhus, ce soir c'est un nul à la Pyrrhus".

De nouveau promu capitaine comme dimanche lorsqu'il a égalé le record, Landreau portait face à Ajaccio un maillot noir, conçu spécialement lors d'un concours qu'il a lui-même lancé en compagnie de son équipementier.

C'est le modèle proposé par une jeune supportrice nantaise qui a été retenu. Sur ce maillot est floquée une phrase de "Coco" Suaudeau, son premier entraîneur à Nantes, qui évoque le plaisir du jeu. Le gardien portera le même maillot dimanche à Furiani lors du match Bastia-Lyon.

Le derby se déroulait à huis clos sur terrain neutre, à la suite d'une décision de la Commission de discipline de la Ligue de football professionnel (LFP) prise à la suite d'incidents entre supporteurs lors de la rencontre disputée au Stade Armand-Cesari le 2 mars.

Les Ajacciens pourront toujours dire qu'avec le soutien de leur public ils auraient pu faire mieux. Cela reste à démontrer tant la pauvreté collective de la formation de Bracconi semble bien la destiner à la L2 si un sursaut n'intervient pas.

En face, les Bastiais ont rapidement pris le dessus, par Raspentino, prêté par Marseille, qui s'y reprenait à deux fois pour battre Ochoa de près dès la 9e minute.

Avec un but d'avance, l'équipe de Frédéric Hantz qui avait pourtant perdu Khazri sur blessure dès la 16e minute, prenait le jeu à son compte. Romaric très actif tirait au-dessus (30) avant que la tête de Modesto, à la reprise d'un centre de Boudebouz, ne trouve la barre (42).

Le triste bilan des Ajacciens à la pause se limitait à un tir d'Eduardo, pas cadré.

Landreau n'avait donc pas eu beaucoup l'occasion de se chauffer, sauf sur une prise de bec avec Cavalli, à la suite d'une faute de Oliech sur Squillaci. L'arbitre devait intervenir pour ramener tout le monde au calme.

A la reprise, Raspentino puis Krasic manquaient l'immanquable. Puis la tâche se compliquait encore pour l'ACA qui se retrouvait à dix après l'exclusion de Nadeau, pour une charge sur Ba (61e).

Deux minutes plus tard, c'est pourtant Landreau qui devait effectuer son premier arrêt sur un tir de Lasne.

Et alors que Bastia commençait à jouer (trop) facile, Eduardo, servi par Cavalli, venait tromper de près le gardien bastiais (1-1, 81). Et Ajaccio conservait ce point de l'espoir qui ne le sort cependant pas de la zone de relégation.

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