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Mourinho fait toujours peur, par Pierre Ménès

Pierre Ménès. Pierre Ménès.[MERIADECK POUR DIRECT MATIN]

Le Paris Saint-Germain va donc affronter Chelsea en quart de finale de la Ligue des champions. Enfin, on va savoir ce que le club de la capitale vaut réellement face à une grosse équipe européenne.

 

Le débat semble, sur le papier, assez équilibré. Dans toutes les lignes, que ce soit avec Thiago Silva en défense, Thiago Motta, Blaise Matuidi et Marco Verratti au milieu de terrain, ou Zlatan Ibrahimovic et Edinson Cavani en attaque, la formation de Laurent Blanc a largement de quoi rivaliser avec le club londonien.

Mais, dans cette double confrontation (l’aller mercredi pro­chain et le retour le mardi 8 avril), il y a un facteur X. Sur le terrain, bien sûr, avec l’incroyable Eden Hazard, mais surtout sur le banc de touche, où José Mourinho veille. Et fait peur.

 

Un meneur d’hommes

Je n’ai jamais caché que j’étais loin d’être fan du comportement du technicien portugais, sans cesse à la limite de l’agression verbale sur la plupart de ses «collègues» entraîneurs qu’il méprise de sa morgue sans limite.

Mais derrière ce personnage, qu’on l’adore ou que l’on déteste, il y a un meneur d’hommes aux ressources incroyables, capable de convaincre n’importe lequel de ses joueurs de jouer contre-nature pour la victoire.

Dans cet exercice, il a échoué une fois : avec Cristiano Ronaldo au Real Madrid. Et l’histoire s’est bien mal terminée entre les deux compatriotes.

Autrement dit, tout le monde se demande ce que «le Mou» va réserver comme surprise à Laurent Blanc. Et rien que l’énoncé de cette phrase est en soi un piège. Parce qu’au fond, tout le monde sait ce que Chelsea va faire au Parc des Princes.

Resserrer les lignes, ne pas laisser d’espaces, quitte à laisser le ballon aux Parisiens et se concentrer à fond sur les contres. Rien de bien extravagant, mais en cas de résultat positif pour les Blues, tout le monde s’enflammera sur la science du jeu de Mourinho. C’est comme ça, un fantôme. Quoi qu’il advienne, il fait toujours peur.

 

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