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Pas la faute du coaching, par Pierre Ménès

Pierre Ménès.[MERIADECK POUR DIRECT MATIN]

Depuis l’élimination du PSG, mardi soir à Stamford Bridge, en quarts de finale de la Ligue des champions, j’ai lu un et entendu un nombre ahurissant d’âneries un peu partout. Ne nous attardons pas sur les différents messages rageurs sur les réseaux sociaux, qui ne sont qu’un symbole de plus du délabrement de l’esprit sportif en France.

 

Ne pas comprendre que TOUS les clubs engagés français dans les compétitions européennes doivent faire les meilleurs résultats possibles pour éviter à la France d’être relégué dans les bas-fonds des indices est vital. Mais non, on préfère le PSG bashing, l’OM bashing…

Autre point hallucinant, les analyses des pseudo-spécialistes analysant la défaite parisienne comme un mauvais coaching de Laurent Blanc. Oui, je sais, Blanc est mon ami, mais ça ne me rend pas aveugle pour autant. Alors, je soumets plusieurs points à votre sagacité.

Peut-on parler de coaching gagnant quand Eden Hazard sort à la 17e minute et qu’il est remplacé par André Schürrle, qui n’est pas resté fixé à gauche, rendant caduque le premier rideau défensif de Lucas ? Peut-on parler de coaching lorsqu’on marque un but sur une touche longue et un autre sur un cafouillage dans les six mètres ? Comment peut-on dire que le PSG avait choisi de défendre, alors que le club de la capitale évoluait avec trois véritables attaquants ? Et si Marquinhos, entré en jeu dans les dix dernières minutes à la place de Lucas pour tenter de préserver la qualification, marque dans les arrêts de jeu, n’aurait-on pas hurlé au génie ?

Soyons sérieux un instant… Résumer cette élimination à du coaching me paraît intellectuellement malhonnête, sauf pour ceux qui prennent José Mourinho pour Superman.

Pour moi, le PSG a surtout failli sur le plan individuel. Trop de joueurs n’ont pas été à la hauteur de l’événement. A commencer par ce trio offensif, composé d’Ezequiel Lavezzi, Lucas et Edinson Cavani, qui a été dans son ensemble incapable de tenir le moindre ballon pendant les 90 minutes. Mais si le bashing gratuit fait fantasmer les plus faibles d’esprit, après tout…

 

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