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Chalon-sur-Saône se qualifie pour la finale de ProA

Cinq ans après le sacre de 2012, Chalon-sur-Saône s'est qualifié pour sa deuxième finale de ProA, en écartant en demi-finale Paris-Levallois grâce à sa troisième victoire (82-55) dans la série, mercredi soir en région parisienne. [SEBASTIEN BOZON / AFP/Archives] Cinq ans après le sacre de 2012, Chalon-sur-Saône s'est qualifié pour sa deuxième finale de ProA, en écartant en demi-finale Paris-Levallois grâce à sa troisième victoire (82-55) dans la série, mercredi soir en région parisienne. [SEBASTIEN BOZON / AFP/Archives]

Cinq ans après le sacre de 2012, Chalon-sur-Saône s'est qualifié pour sa deuxième finale de ProA, en écartant en demi-finale Paris-Levallois grâce à sa troisième victoire (82-55) dans la série, mercredi soir en région parisienne.

Chalon-sur-Saône, c'est le deuxième de la saison régulière, un parcours quasiment sans-faute jusqu'à présent en play-offs de ProA, et l'avantage du terrain pour la finale pour une équipe qui ne perd pas souvent sur son parquet : ne cherchez plus le favori pour le titre de champion de France. Strasbourg, vaincu lors des quatre dernières finales de ProA, et Villeurbanne, champion de France en titre, s'affrontent vendredi dans un match décisif dans l'autre demi-finale et ne l'entendront pas de cette oreille.

«L'appétit vient en mangeant. On a encore trois victoires à aller chercher, que ce soit Strasbourg ou Villeurbanne. Allons-y!», a lancé l'entraîneur de l'Élan, Jean-Denys Choulet dans le vestiaire et devant la caméra de SFR Sport. La prestation des Chalonnais a redonné des certitudes à Choulet. Son banc, quasiment inexistant lors de la seule défaite de son équipe en play-offs lundi à Marcel-Cerdan (86-69), s'est montré bien plus efficace, avec notamment Ekene Ibekwe (7 pts) et Axel Bouteille (9 pts) plus en vue, tout comme un Gédéon Pitard en défense.

Forte présence défensive chalonnaise

La tension est montée d'un cran sur le parquet mercredi en même temps que le niveau de jeu dans le troisième quart-temps, avec des séries à trois points dans chaque camp. L'Élan a compté jusqu'à 17 points d'avance (43-26), mais les Franciliens grâce à Louis Labeyrie notamment, ont répondu du tac-o-tac, gardant espoir avant les dix dernières minutes.

Et dans ce genre de situation, les deux entraîneurs, Choulet côté Chalon et Frédéric Fauthoux côté PL, ont écopé chacun d'une faute technique. La pression défensive de l'Élan a toutefois fortement pesé sur l'efficacité du PL, un peu épuisé physiquement dans le dernier quart-temps. Avec 16 points de retard à 5 minutes de la fin, Fauthoux a demandé à ses joueurs de prendre des risques, en vain.

«C'est une grande victoire, personne n'a perdu son calme. Tous le monde a été à 100%. On les a tués, on parlait souvent de la défense de Paris, mais ce soir on a montré que l'on savait défendre», s'est réjoui Choulet dans le vestiaire. L'Elan Chalon va donc vivre une deuxième finale de ProA, seulement cette fois-ci, elle se déroulera non sur une manche sèche comme en 2012 --saison au cours de laquelle les Bourguignons avaient réalisé le triplé Championnat/Coupe/Leaders Cup-- mais sur une série au meilleur des cinq matches. Et dans cette configuration, tant Strasbourg que Villeurbanne aura plus d'expérience que les Chalonnais.

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