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NBA : les 10 choses à retenir de la saison 2016-2017

La saison aura été très passionnante de bout en bout.[Visual / Icon Sport]

En s'imposant face à Cleveland dans la nuit de lundi à mardi, Golden State a achevé une saison NBA marquante à plus d'un titre.

Et depuis le mois d'octobre, il faut dire que les fans de la Ligue nord-américaine auront été gâtés. Entre exploits collectifs et performances individuelles sensationnelles, voici les dix événements qui ont retenu notre attention cette saison.

Kevin Durant, de paria à champion

Difficile de passer à côté, c'était le fil rouge de la saison en NBA. Très critiqué pour son départ d'Oklahoma City il y a un an pour renforcer une équipe déjà performante de Golden State, Kevin Durant est passé outre pour décrocher sa première bague. Et de fort belle manière puisqu'il a été élu MVP des finales après avoir survolé toutes les rencontres.  

«Rejoindre les Warriors c'était un défi compliqué car il fallait rendre meilleurs Steph Curry, Klay Thompson ou Draymond Green, a confié le joueur de 28 ans. Et puis pour moi, prouver aux « haters » qu'ils ont tort, c'est sympa sur Instagram ou Twitter mais ça ne m'inquiète pas quand je viens bosser tous les jours. Les gens peuvent parler mais au final personne n'aime plus le basket que moi.»

Joel Embiid, la révélation de la saison

Drafté en 2014, Joel Embiid a dû attendre cette saison pour ses grands débuts en NBA avec les Sixers de Philadelphie, à cause de plusieurs blessures au pied. Celui que l’on surnomme «The Process» a rapidement montré son talent et son potentiel dans une formation jeune et pleine d’avenir. Avec seulement 25,4 minutes de jeu en moyenne, le Camerounais de 23 ans a tourné à 20,2 points et 7,8 rebonds de moyenne. Tout simplement exceptionnel pour un rookie (joueur de première année) qui n’a disputé que 31 matchs à cause d’une déchirure au ménisque.  

«Je pense que dès l’année prochaine, on va commencer à pouvoir gagner, a-t-il indiqué le mois dernier. On va se mettre la pression dès la saison prochaine pour faire les Playoffs, donc je suis excité par tout ça.» Vivement le mois d’octobre.

Giannis Antetokounmpo, l'avenir est à lui

Comment ne pas tomber sous le charme du «Greek Freak» ? A 22 ans, il surprend tout son monde. Avec des statistiques impressionnantes tout au long de la saison (22,9 points, 8,8 rebonds, 5,4 passes, 1,9 contres, il a réalisé une saison impressionnante. Le Grec, qui a emmené les Bucks de Milwaukee jusqu’au premier tour des playoffs (défaite contre Toronto), est devenu le cinquième joueur de l’histoire à mener son équipe aux points, aux rebonds, aux passes, aux interceptions et aux contres. Une performance incroyable qui lui permet de rejoindre Scottie Pippen, Kevin Garnett ou encore LeBron James. Il est d’ailleurs le favori pour le trophée du MIP (joueur ayant le plus progressé).

Rudy Gobert, le n°1 Français

En début de saison, il avait annoncé qu'il était le meilleur pivot de la NBA. Rudy Gobert n'aura pas totalement eu tort puisqu'il a été élu dans la deuxième meilleure équipe de la saison, devancé seulement par Anthony Davis, MVP du All Star Game. Pion essentiel du Jazz d’Utah, éliminé en demi-finales de Conférence Ouest par les Warriors (4-0), «Gobzilla» a passé un cap en attaque passant de 9,1 points l’an dernier à 14 points par match cette saison. Le tout en étant bien plus adroit (66% contre 56%). Au niveau des rebonds aussi, il s’est amélioré (12,8 contre 11).

Un cap franchi qui lui permet d’être le seul joueur avec Kawhi Leonard (Spurs) à être en course pour deux trophées, celui de meilleur défenseur et celui de meilleure progression.

Kawhi Leonard, l'arme fatale des Spurs

Il a encore pris de l'ampleur. Désormais, il porte sur son dos la franchise des San Antonio Spurs. Kawhi Leonard a encore été impressionnant tout au long de la saison. Avec une moyenne de 25 points par match, l'ailier de 25 ans a confirmé qu'il était le véritable patron des Texans, surtout depuis la retraite de Tim Duncan. Et avec les déclins de Manu Ginobili et Tony Parker, il est considéré comme le nouveau garant de San Antonio. Blessé lors de la finale de Conférence Ouest contre les Warriors, il n'a pas pu emmener son équipe à un meilleur niveau. Mais le rendez-vous est pris pour la saison prochaine.

Les Rockets de James Harden, l'art du beau jeu

Ce fut l’une des bonnes surprises de la saison. Les Houston Rockets ont terminé sur le podium de la Conférence Ouest avec un bilan de 55 victoires pour 27 défaites. Une performance qu’ils doivent d’une part à leur entraineur, Mike D’Antoni, qui a mis en place sa philosophie. Arrivé en 2015 sur le banc de Houston, le coach a replacé l’arrière James Harden en meneur de jeu et l’a entouré de Ryan Anderson et Eric Gordon. Idée somptueuse. «The Beard» s’est régalé toute la saison (29,1 points, 8,1 rebonds, 11,2 passes décisives). Ce qui lui permet d’être l’un des grands favoris pour le titre MVP de la saison régulière.

Devin Booker, un éclair dans la nuit

Le 24 mars dernier dans la salle des Boston Celtics, Devin Booker s’est révélé au grand public. A seulement 20 ans, le jeune arrière des Phoenix Suns a terminé la rencontre avec… 70 points ! Dans l’histoire de la NBA, ils ne sont que six à avoir atteint cette barre en l’espace d’une rencontre : Wilt Chamberlain (100 points, le 2 mars 1962), Kobe Bryant (81 points, le 22 janvier 2006), David Thompson (73 points, le 9 avril 1978), David Robinson (71 points, le 24 avril 1994) et Elgin Baylor (71 points, le 15 novembre 1960). Point négatif de cette soirée Phoenix a fini par s’incliner 130-120 face à Boston. Mais Booker, lui, a pris rendez-vous.

Russell Westbrook, monsieur Triple double

C'est sûrement l'une des deux choses à retenir de cette saison avec le titre de Golden State. Après le départ de Kevin Durant pour Golden State l’été dernier, tout le monde s’attendait à voir Russell Westbrook prendre les manettes d’Oklahoma City et affoler les compteurs. Mais qui aurait imaginé le voir entrer dans l’histoire de NBA ?

Après le départ de Kevin Durant pour Golden State l’été dernier, tout le monde s’attendait à voir Russell Westbrook prendre les manettes d’Oklahoma City et affoler les compteurs. Mais qui aurait imaginé le voir entrer dans l’histoire de NBA ? Avec 31,6 points, 10,7 rebonds et 10,4 passes décisives par match cette année, Russ a troqué son surnom de Marsupilami pour celui de «Mr Triple Double» en rejoignant Oscar Robertson dans le cercle très fermé des joueurs ayant terminé une saison avec un triple-double de moyenne (plus de 10 unités dans trois catégories statistiques différentes).

Mieux encore, il a dépassé l’historique «Big O» au nombre de triple-doubles réalisés sur une saison, avec un total de 42, contre 41 pour Robertson en 1961-1962. Egalement meilleur marqueur de la NBA, il est en lice pour être élu MVP de la saison régulière. Et il a réussi tout ça dans une équipe qui a terminé sixième de la Conférence Ouest. Chapeau.

LeBron James reste LeBron James

Même dans la défaite, il reste le «King». LeBron James a de nouveau régalé cette saison malgré la défaite en finales NBA contre les Warriors. Le joueur des Cavaliers de Cleveland est devenu le meilleur marqueur de l'histoire des playoffs, dépassant ainsi Michael Jordan. Mais l'ancien meneur de Miami, qui a disputé sa septième finale cette année, ne s'est pas arrêté là. Il a de nouveau effacé «MJ» dans le classement des meilleurs marqueurs des Finales NBA cette fois, en prenant place à la troisième marche du podium, seulement devancé par Jerry West (1 679) et Kareem Abdul-Jabbar (1 317).

Il est aussi devenu le premier joueur à terminer une finale avec un triple double en moyenne (33,6 pts, 12 rbds et 10 passes par match). N'est pas l'élu qui veut.

Isaiah Thomas, le roi du quatrième quart temps

Les chiffres parlent d'eux-mêmes. Avec 28,9 points (3e de la Ligue), 46,3% aux tirs, 2,7 rebonds et 5,9 passes décisives de moyenne en 33,8 minutes par match (76 matchs) en saison régulière, Isaiah Thomas a survolé de son mètre 75 la NBA. Une performance qui lui a permis de guider les Celtics de Boston à la première place de la Conférence Est (53v-29d) devant Cleveland.

Techniquement hors norme, que dire de sa puissance mentale ? Le roi du quatrième quart-temps en saison régulière (9,8 pts de moyenne lors des 12 dernières minutes) a perdu sa petite sœur, Chyna (22 ans), dans un accident de la route juste avant le début des play-offs. Mais fort de caractère, il a surmonté la douleur et la tragédie pour emmener le plus loin possible sa franchise. Un seul mot : respect.

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