C’est reparti pour un Tour des plus indécis. La 104e édition de la Grande Boucle partira, samedi, de Düsseldorf en Allemagne, d’où elle ne s’était plus élancée depuis trente ans. Des retrouvailles qui promettent un énorme engouement.
Les spectateurs sont attendus en masse le long du Rhin pour assister au chrono inaugural de 14 kilomètres, le tout dans un contexte ultra-sécuritaire avec la présence notamment de l’unité spécialisée du GIGN pour la deuxième année en raison des risques d’attentat.
Ils scruteront évidemment les coureurs allemands, mais aussi Chris Froome, spécialiste de l’exercice et candidat à un quatrième sacre sur les Champs-Elysées le 23 juillet prochain au terme des 3 540 kilomètres d’un parcours varié.
Chacun de ses triomphes a été précédé à chaque fois d’une victoire sur le Critérium du Dauphiné, mais, le mois dernier, il a dû se contenter d’une modeste 6e place. Signe que le Britannique n’affiche peut-être plus la même suprématie que les années précédentes, notamment en montagne.
«Je suis conscient que la course sera beaucoup plus ouverte que les années précédentes», a-t-il reconnu. Et même s’il est confiant sur son état de forme et reste favori à la victoire, le «Kenyan blanc» va être confronté à une concurrence rarement aussi relevée et importante
Ils sont une dizaine de coureurs susceptibles de revêtir le maillot jaune du Français Romain Bardet, deuxième l’an dernier, à Richie Porte en passant par Nairo Quintana, Fabio Aru, Alberto Contador ou encore Esteban Chaves. Que le spectacle commence.