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Murray n'a pas traîné pour rallier le troisième tour

Le N.1 mondial écossais et tenant du titre Andy Murray face à l'Allemand Dustin Brown lors du 2e tour à Wimbledon, le 5 juillet 2017 [Adrian DENNIS / AFP] Le N.1 mondial écossais et tenant du titre Andy Murray face à l'Allemand Dustin Brown lors du 2e tour à Wimbledon, le 5 juillet 2017 [Adrian DENNIS / AFP]

Andy Murray n'a pas traîné mercredi pour rallier le troisième tour de Wimbledon, tout comme l'ex-N.1 mondiale Victoria Azarenka qui a raconté sa nouvelle vie de jeune maman et réclamé des crèches sur le circuit WTA, avant le deuxième match de Rafael Nadal, opposé à l'Américain Donald Young.

Murray dompte Brown

Dustin Brown n'est que 97e mondial mais l'Allemand a déjà réalisé des gros coups sur le gazon du All England Club où son jeu de serveur-volleyeur s'exprime le mieux. Deux anciens N.1 mondiaux et lauréats du tournoi, l'Australien Lleyton Hewitt (2013) et Nadal (2015) en avaient fait les frais. Mais Murray, qui défend non seulement son trophée mais aussi sa place de N.1 mondial, s'est montré vigilant tout au long de la partie conclue sans trembler (6-3, 6-2, 6-2) en 1h36.

L'Ecossais a limité l'impact du service du grand échalas rasta (5 aces), n'a commis que 5 fautes directes (28 pour Brown) et n'a pas eu à défendre la moindre balle de break. «Content» de son niveau au retour et de ses sensations sur le court, Murray peut aborder en confiance son prochain match contre le fantasque italien Fabio Fognini, qui lui a posé des problèmes dans le passé (3-3 dans leurs duels). En mai, sur la terre battue romaine, l'Ecossais n'avait pas existé contre lui (6-2, 6-4). Mais sur herbe, le Transalpin est bien moins dangereux.

La nouvelle vie d'Azarenka

La Bélarusse Victoria Azarenka face à la Russse Elena Vesnina au 2e tour à Wimbledon, le 5 juillet 2017 [Oli SCARFF                           / AFP]
La Bélarusse Victoria Azarenka face à la Russse Elena Vesnina au 2e tour à Wimbledon, le 5 juillet 2017. [Oli SCARFF / AFP]

La Bélarusse, qui a sorti sans ménagement (6-3, 6-3) la Russe Elena Vesnina, 16e mondiale et demi-finaliste sortante, a fait part de sa joie d'être mère, depuis décembre d'un petit Leo. «Cela m'a changée complètement», a-t-elle assuré. «C'est vraiment super de pouvoir passer du temps avec mon fils. J'apprécie de venir ici tous les jours et pouvoir l'emmener», a expliqué l'ex-N.1 mondiale, redescendue au 683e après sa maternité. «Vika» a aussi réclamé à la WTA plus de soutien aux joueuses mères de famille, notamment grâce à la création de crèches temporaires comme sur le circuit ATP.

«J'en ai parlé à des gens à la WTA. Je ferai tout ce qu'il est possible pour que cela arrive, car je pense que c'est important», a-t-elle expliqué. «Les garçons ont le luxe d'avoir des crèches à chaque tournoi et je crois qu'il est temps que les femmes disposent des mêmes facilités", a ajouté la double lauréate de l'Open d'Australie (2012, 2013).

Medvedev risque de le payer cher

Jeter de l'argent risque de coûter cher au Russe Daniil Medvedev (49e)... Le bourreau de Stan Wawrinka, s'est incliné dès son second match (6-4, 6-2, 3-6, 2-6, 6-3) contre le Belge Ruben Bemelmans (124e).

En colère, le jeune joueur de 21 ans lancé des pièces de monnaie au pied de la chaise de l'arbitre. «J'étais déçu par le résultat. C'était frustrant après ma grande victoire (contre Wawrinka)», a expliqué Medvedev. «Dans le feu de l'action, j'ai mal réagi. Je m'en excuse. Je n'ai rien d'autre à dire.» Le Moscovite a ensuite précisé que son geste ne voulait pas dire qu'il pensait que l'arbitre était partiale ou corrompue. «Ce serait vraiment stupide. C'était stupide mais cela ne voulait pas dire ça», s'est-il défendu, assurant que son action n'avait «pas de signification» particulière. «S'il y a (des sanctions), ce sera de ma faute», a-t-il conclu.

La désillusion de Lucas Pouille

Le Français Lucas Pouille face au Polonais Jerzy Janowicz au 2e tour à Wimbledon, le 5 juillet 2017 [Glyn KIRK / AFP]
Le Français Lucas Pouille face au Polonais Jerzy Janowicz au 2e tour à Wimbledon, le 5 juillet 2017. [Glyn KIRK / AFP]

Le jeune Nordiste, 23 ans, s'était révélé l'an passé en atteignant les quarts de finale puis avait récidivé à l'US Open. Mais cette année, ce n'est pas la même histoire. Battu d'entrée à l'Open d'Australie, rattrapé par des crampes de stress au troisième tour de Roland-Garros, Pouille a cette fois-ci buté contre le fantasque polonais Jerzy Janowicz, qui avait disparu des radars après sa demi-finale à Londres en 2013.

Le double-mètre né à Lodz restait sur six éliminations d'entrée en Grand Chelem. Mais il semble remonter la pente. Il a été récompensé de son opportunisme face au Français, irrégulier au service (19 aces mais autant de double fautes). Jo-Wilfried Tsonga est lui passé sans problème contre l'Italien Simone Bolelli (6-1, 7-5, 6-2) et retrouvera au 3e tour le frappeur américain Sam Querrey qui lui avait causé des sueurs froides il y a trois ans au 2e tour (14-12 au 5e set).

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