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Le PSG surclasse le Bayern Munich (3-0)

Mbappé a offert à Cavani le but du 2-0 pour le PSG.[AFP]

«Demain l’Europe sera rouge et bleue». A travers une banderole, les supporters parisiens n’ont pas manqué de rappeler l’objectif de leur club fétiche en Ligue des champions. La finale, le 26 mai prochain, à Kiev (Ukraine), est encore loin. Et la vérité des prémices de l’automne n’est pas toujours celle du printemps.

Mais le PSG a démontré, mercredi, qu’il avait l’étoffe d’un potentiel vainqueur avec son succès de prestige contre le Bayern Munich (3-0), réussissant au passage haut la main son premier véritable test de la saison face à son principal concurrent dans le groupe B et surtout un des favoris à la victoire finale.  

Une efficacité redoutable

Dans une ambiance des grands soirs pour le retour de de la compétition au Parc des Princes, près de sept mois après la douloureuse remontada subie à Barcelone, le club de la capitale a su profiter d’une défense bavaroise remaniée par Carlo Ancelotti, qui espérait sûrement un meilleur retour à Paris, et pas forcément bien rodée pour ouvrir le score par Dani Alvès parfaitement servi par Neymar (2e).

Une fois n’est pas coutume, Thiago Silva et ses coéquipiers se sont ensuite employés à parfaitement contenir les velléités offensives de pâles Munichois et d’évoluer en contre. Et sur deux d’entre d’eux, Edinson Cavani a tout d’abord doublé la mise, sur une remise de Kylian Mbappé, d’un ballon sous la barre transversale depuis l’extérieur de la surface (31e). C’est ensuite Neymar, pas heureux jusque-là dans le dernier geste, qui a été à la conclusion d’une nouvelle action de grande classe de l’ancien monégasque (63e), sorti sous les acclamations du public.

Une redoutable efficacité venue remettre en lumière la puissance offensive parisienne, deux semaines après avoir fait voler en éclats le Celtic Glasgow (0-5). Bâti à coût de millions cet été pour faire de son fantasme une réalité, ce PSG, toujours invaincu toutes compétitions confondues, peut rêver plus grand. Et l’Europe n’a plus qu’à bien se méfier.

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