Depuis dimanche, son nom est sur toutes les lèvres. Nabil Fekir a été l’homme qui a marqué de son empreinte le derby à Saint-Etienne.
En raison de sa célébration qui a provoqué l’envahissement du terrain et suscité la controverse, mais surtout, et il serait dommage de l’oublier, grâce à une nouvelle performance de haute volée, conclue par un doublé.
Sa prestation a donné davantage de relief à son remarquable début de saison avec Lyon et confirmé son retour à son meilleur niveau, deux ans après sa grave blessure au genou contractée avec l’équipe de France. Des Bleus que le capitaine lyonnais a logiquement retrouvés, lundi, après avoir manqué le dernier rassemblement. Mais Didier Deschamps aurait eu, cette fois, du mal à justifier une non-convocation au regard de ses sorties avec les Gones.
Sublimé par le brassard, il a déjà inscrit 11 buts et délivré 3 passes décisives en onze titularisations en Ligue 1. «Nabil a retrouvé la pleine possession de ses moyens. Il a retrouvé son explosivité, qui lui permet de faire des différences, de marquer et de faire marquer», a confié le sélectionneur tricolore, qui apprécie notamment sa «capacité d’éliminer dans des petits espaces».
Et dans un rôle d’attaquant axial, proche de celui d’Antoine Griezmann, Fekir ne devra pas gâcher le temps de jeu qui lui sera offert contre le pays de Galles (vendredi), puis l’Allemagne (mardi). Mais aussi profiter de l’actuelle méforme de l’attaquant de l’Atlético de Madrid pour enfin se faire sa place chez les Bleus à sept mois de la Coupe du monde en Russie. Surtout que d’ici à l’annonce de la liste des joueurs retenus, en mai, les occasions ne seront pas si nombreuses.
Images exclusives des joueurs de l'Equipe de France de retour à Clairefontaine pour préparer #FRAPDG et #ALLFRA pic.twitter.com/DVZIJnljHT
— Equipe de France (@equipedefrance) 6 novembre 2017