Le cavalier français de saut d'obstacles Roger-Yves Bost a gagné de nombreux concours lors de carrière sportive. Le Longines Masters est pour lui un événement incontournable.
Comment vous sentez-vous à l’approche de la compétition ?
Mon père faisait des concours, donc j’en ai vu toute ma vie. Et cela fait au moins trente-cinq ans que j’évolue en haut niveau, donc je suis serein. J’ai bien préparé mon cheval pour qu’il ne soit pas surpris le jour J, et qu’il soit en condition optimale pour remporter l’épreuve. Il faut les mettre en condition en amont, puis on choisit le plus en forme. Pour les épreuves du Masters One, c’est ma jument olympique Sydney qui m’accompagnera.
Qu’est-ce que le Longines Masters Paris représente pour vous ?
J’aime cette compétition, car le public présent est très enthousiaste. On se sent attendu, c’est agréable. Et nous sommes à Paris, les journalistes viennent nous voir. C’est un bon moyen de se faire connaître. Et puis surtout, il y a une bonne ambiance. C’est un concours spécial et réputé, alors j’aimerais bien remporter le Longines Grand Prix que j’ai déjà gagné en 1995. C’est un des plus beaux concours, le dernier de la saison en France.
Quelles sont les qualités requises pour être un bon cavalier ?
Pour être cavalier de concours, il faut tout d’abord avoir un don. Mais, bien sûr, il faut aussi être travailleur, avoir le sens de la vitesse, être bien organisé et avoir un bon esprit d’analyse. Posséder toutes ces qualités à la fois est loin d’être évident. Beaucoup de personnes veulent faire ce métier. Mais il faut avoir la tête sur les épaules et savoir se remettre en question tout le temps, c’est très important pour réussir sa carrière.