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Coupe de la Ligue : Monaco, l'ultime possibilité d'un trophée

L'entraîneur portugais de Monaco, Leonardo Jardim, lors du match de L1 face à Montpellier, à la Mosson, le 13 janvier 2018 [PASCAL GUYOT / AFP/Archives] L'entraîneur portugais de Monaco, Leonardo Jardim. [PASCAL GUYOT / AFP/Archives]

«On en parle tous les jours dans le vestiaire» : Djibril Sidibé admet que Monaco joue sa dernière chance de remporter un titre, la Coupe de la Ligue, avant la réception de Montpellier en demi-finale, ce mercredi (21h05).

Le prestige. A Monaco, ce mot possède un relief particulier. Le champion de France sait déjà qu'il devra bientôt abandonner «Hexagoal» au PSG.

Comme Leonardo Jardim et les siens ont déjà dit au revoir à la Coupe d'Europe et à la Coupe de France, il ne reste plus que cette Coupe de la Ligue pour briller.

Certes, Vadim Vasilyev avoue en privé qu'à choisir entre une victoire dans cette compétition et une deuxième place assurée en L1, il préfèrerait la seconde possibilité. Mais ses joueurs additionneraient bien les deux.

«Il y a du prestige, reconnaît donc Jardim. C'est important d'aller en finale et d'avoir la possibilité de gagner une coupe. C'est un match important. On veut retourner en finale, comme l'an dernier.»

«C'est une grande source de motivation, on en parle tous les jours dans le vestiaire», assure Sidibé. «Cette année on va essayer d'aller titiller le Paris Saint-Germain et chercher ce trophée qui nous manque», assure l'international, épatant à Marseille (2-2) dimanche. «On sait aussi que l'ogre parisien tourne autour de tout ça, glisse encore le latéral monégasque. Mais on n'a pas peur. On sait que sur un match tout peut se passer. On l'a vu avec la victoire de Lyon sur Paris (2-1 en L1).»

Un match délicat contre Montpellier

Lucide sur les objectifs communs du club, Sidibé revient toutefois rapidement à la réalité. Et à la complexité de la demi-finale à venir. «Avant de penser à la finale, il faudra passer Montpellier, dit-il. On en a les moyens. A nous de faire le nécessaire.»

Pour cela il faudra battre l'une des défenses les plus hermétiques de France. «Il jouent à cinq derrière c'est costaud, avec Hilton, que j'admire et qui, ces dernières années, nous malmène, poursuit Sidibé. C'est leur marque de fabrique: ils défendent très bien, regroupés et disciplinés».

Pour déstabiliser Montpellier «il faudra être patient, ajoute Sidibé. Avec beaucoup d'intensité, de vitesse et en profitant de notre force sur coups de pied arrêtés.»

Cette saison, Monaco n'est cependant jamais parvenu à battre l'équipe du président Laurent Nicollin (1-1, à Louis-II, 0-0 à la Mosson).

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