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De nouvelles révélations sur la soirée écossaise du XV de France

Le joueur de Clermont, Arthur Iturria, fait partie des joueurs concernés par cette triste affaire.[Spi / Icon Sport]

Au lendemain de la défaite du XV de France face à l’Ecosse (32-26), à l’occasion du deuxième match du Tournoi des 6 nations, plusieurs joueurs tricolores avaient été interrogés par la police écossaise. 

Le Journal du Dimanche donne de nouveaux éléments qui permettent d’y voir plus clair dans cette affaire. 

Ainsi, selon l’hebdomadaire, dans la nuit suivant la rencontre, plusieurs joueurs sortent pour profiter de la vie nocturne d’Edimbourg. Ils se rendent au Tigerlily, puis dans la discothèque le Lulu, située à proximité. 

Dans ces deux établissements, aucun incident à signaler selon le témoignage de leur directrice, contactée en début de semaine dernière. En revanche, un témoignage anonyme publié sur Facebook dans les jours suivant donnait une version très différente de celle communiquée officiellement. 

«Ils ont même tapé sur des filles»

Ainsi, selon ce témoignage, cité par le JDD, «il y a bien eu un bagarre dans la rue». L’auteur, qui se présente comme un témoin direct, raconte que «les joueurs ont agressé des Ecossais qui essayaient de parler avec eux du match. Ils étaient tellement ivres qu’ils les ont agressés. Ils ont même tapé sur des filles». Un récit qui rejoint les informations du journal, mais que l’auteur ne souhaite développer, arguant qu’il a «assez de problèmes aujourd’hui avec cette histoire». 

Pourtant la folle soirée des Bleus ne se serait pas arrêtée là. Ainsi, plus tard dans la nuit, une jeune femme aurait subi «des claques très appuyées». Au point de porter plainte pour agression sexuelle. Une situation dont la gravité échappait visiblement aux joueurs du XV de France, qui plaisantaient le lendemain à l’aéroport sur leur «soirée fessée», quelques minutes avant de voir la police écossaise venir pour les interroger. 

Des auditions qui «ont confirmé l’absence de toute infraction», selon un communiqué de la Fédération française de rugby. Une donnée dont doute le JDD, qui estime possible, au regard de la vitesse avec laquelle la plainte a été retirée, que la jeune femme ait subi des pressions. Selon les sources du journal, «les parents de la victime présumée hésiteraient à en rester là». 

En attendant, la Fédération a annoncé qu’elle diligentait une enquête interne «afin de faire la lumière sur le déroulé de la soirée». De fait, la version officielle communiquée - Arthur Iturria se serait fracturé le nez et ouvert la lèvre en sautant dans son lit, et Geoffrey Palis se serait ouvert une arcade sourcilière en heurtant un luminaire - n’a pas convaincu. 

En attendant, Jacques Brunel, le sélectionneur du XV de France a décidé de sanctionner cinq des six joueurs concernés en ne les retenant pas pour le match contre l’Italie

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