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Accrochages OM-OL : la FFF alourdit la suspension d'Anthony Lopes en appel

Incidents à l'issue du match entre l'OM et l'OL, impliquant notamment  le défenseur marseillais Adil Rami et le gardien lyonnais Anthony Lopes, le 18 mars 2018 à Marseille [ANNE-CHRISTINE POUJOULAT / AFP/Archives] Incidents à l'issue du match entre l'OM et l'OL, impliquant notamment le défenseur marseillais Adil Rami et le gardien lyonnais Anthony Lopes, le 18 mars 2018 à Marseille [ANNE-CHRISTINE POUJOULAT / AFP/Archives]

Tensions OM-OL, nouvel épisode. La suspension du gardien de Lyon Anthony Lopes a été alourdie de trois à cinq matchs de suspension ferme en appel par la Fédération française de football (FFF), a indiqué lundi cette dernière, dans le cadre des accrochages de Marseille-Lyon du 18 mars.

La sanction reste la même pour le défenseur de Marseille Adil Rami (trois matchs de suspension ferme). Mais elle a été alourdie pour le défenseur de Lyon Marcelo (suspension de 2 matchs dont un avec sursis, contre deux avec sursis en première instance). Et Mouctar Diakhaby (Lyon), épargné dans un premier temps, écope cette fois de deux matchs de suspension dont un avec sursis.

La FFF a par ailleurs confirmé en appel les autres sanctions de la Ligue de football professionnel (LFP) en première instance : un match de fermeture de la tribune basse sud du Vélodrome et une amende de 10.000 euros pour les deux clubs. 

La commission supérieure d'appel de la FFF se montre souvent plus sévère que les jugements en première instance. «L'arbitre tacleur» Tony Chapron peut en témoigner : suspendu trois mois ferme et trois avec sursis en première instance après son geste lors de Nantes-PSG, il a écopé d'une suspension de six mois ferme et deux avec sursis en appel.

A l'issue du choc entre «Olympiques» du 18 mars dernier, des accrochages avaient éclaté entre les joueurs des deux équipes, impliquant notamment Rami, Marcelo et Lopes.

Piques et «guerilla»

Une provocation du défenseur lyonnais Marcelo, exhibant le dos de son maillot en retournant aux vestiaires, avait mis le feu aux poudres. Le Brésilien avait quelques minutes plus tôt été victime d'un coup de son homologue marseillais Adil Rami, selon les images de Canal+, diffuseur de la rencontre comptant pour la 30e journée de L1.

La rivalité entre les deux Olympiques, lyonnais et marseillais, pour la 2e place (directement qualificative pour la Ligue des champions, l'OL est 2e avec 75 points, l'OM 4e avec 73 points), n'a donc pas fini de pimenter cette fin de championnat.

La tension est encore montée d'un cran ces dernières semaines avec des piques échangées sur les réseaux sociaux ou par voie de presse entre dirigeants et entraîneurs des deux clubs.

La présidente de la Ligue (LFP) Nathalie Boy de la Tour en était même venue à appeler «au calme» dans un entretien accordé à l'AFP fin avril. «Je ne rentrerai pas dans le débat de cette guérilla. J'ai beaucoup d'estime et de respect pour les deux présidents (Aulas et Eyraud), qui ont des parcours et des profils différents. La tension sportive est extrême. J'appelle au calme», avait-elle ainsi déclaré.

Pour compléter le tableau, Marseille s'est qualifié pour la finale de l'Europa League contre l'Atlético Madrid le 16 mai, qui a lieu à... Lyon. Et les chants des supporters marseillais promettent à Jean-Michel Aulas, président de Lyon, de «tout casser» à l'OL.

 

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