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NBA Playoffs : Boston Celtics vs. Cleveland Cavaliers, à quelle heure et sur quelle chaîne ?

LeBron James et les Cavaliers vont avoir fort à faire pour se débarrasser des Celtics de Boston en finale de conférence Est. [Maddie Meyer / GETTY IMAGES NORTH AMERICA / AFP]

La finale de conférence Est entre les Celtics de Boston et les Cleveland Cavaliers a démarré dimanche 13 mai par une victoire sans appel (108-83) des hommes de Brad Stevens sur LeBron James et compagnie.

Le calendrier complet de la série avec les horaires pour chaque rencontre, à suivre en France sur beIN Sports ou sur NBA League PASS, est à découvrir en fin d’article.

Il semblerait que cette série soit bien plus compétitive que ce qu’on pouvait raisonnablement espérer après l’anéantissement des Raptors de Toronto par LeBron James en demi-finale de conférence. La victoire claire, nette, et sans bavure de Boston lors de ce premier match doit nous servir de leçon à tous.

Privé de ses deux meilleurs joueurs – Gordon Hayward, qui a joué 5 minutes cette saison (grave blessure à la cheville lors du match d’ouverture face… à Cleveland), et Kyrie Irving, qui a subi une opération du genou quelques semaines avant le début des playoffs – les Celtics étaient perçus comme une équipe vulnérable à l’entame des playoffs. Après avoir battu péniblement les Bucks en sept matches au premier tour, ils se sont débarrassés des Sixers – pourtant donnés large favori – en cinq manches (4-1) seulement. Et dimanche, c’est une formidable déculottée qu’ils ont infligé à Cleveland. LeBron James, qui dégageait une puissance semblable à celle de Thanos face aux Raptors…

… a terminé la rencontre avec 15 points, sur un piteux 5/16 aux tirs, et sept balles perdues (il en avait perdu huit face aux Raptors sur l’ensemble de la série).

Que s’est-il donc passé ? «King James» a tout simplement goûté au génie tactique de Brad Stevens dont les schémas défensifs (pour rappel, Boston possédait la meilleure défense de la ligue cette saison selon NBA.com) n’ont de cesse de torturer les adversaires de Boston depuis le début des playoffs. Le coach des Celtics peut également compter sur un effectif qui, s’il est d’une jeunesse insolente (un manque d’expérience qui semble pas affecter une seconde leur performance sur le terrain, ce qui est juste hallucinant), fait preuve d’une incroyable capacité d’adaptation à son environnement direct – principe de base de la survie –, et surtout d’une combativité tout à fait admirable sur le terrain. Face à Boston, aucune baisse de régime n’est permise. Ils se battent sur tous les ballons, ne lâchent rien en défense, et font preuve d’une discipline sur le terrain à peine croyable.

Jayson Tatum est l’autre révélation de ces playoffs côté Boston. Ce gamin de 20 ans est l’actuel leader offensif de l’équipe (18,6 points/match), et enchaîne les paniers décisifs comme si de rien n’était. Peu importe qui se trouve en face de lui. La maturité de son jeu – notamment ses appuis en attaque qui sont dignes d’une superstar dans sa septième saison dans la ligue – est une délicieuse anomalie. Il n’a peur de rien, semble capable de tout faire sur le terrain, en attaque comme en défense, et cela le rend tout à fait fascinant.

A ses côtés, il y a la puissance physique de Jaylen Brown, l’incroyable énergie de Terry ‘Scary’ Rozier, le professionnalisme réconfortant d’Al Horford (quel joueur !), le meilleur défenseur auto-proclamé sur LeBron James (à part Kawhi Leonard) en la personne de Marcus Morris, et le génie chaotique de Marcus Smart. Ah oui, n’oublions par l’armoire à glace qu’est Aron Baynes, qui étonnement, a réussi à rester sur le terrain face aux Cavaliers pour offrir de précieuses minutes en sortie de banc.

Comment tout cela tient ? Seul Brad Stevens, et son cerveau génial, le savent. Mais ce serait une grossière erreur de s’emballer après une seule rencontre. Surtout quand LeBron James se trouve dans l’équipe d’en face. Les Cavaliers se sont pris une gifle dimanche, et ils sont les premiers à le reconnaître. Mais leur objectif n’a pas changé pas, pour le moment. S’ils parviennent à s’imposer lors du Game 2, à Boston, alors ils récupèrent l’avantage du terrain. Et enchaînent avec deux matches à domicile où ils seront portés par leurs supporters, et en pleine confiance. Comme l’a souligné Brad Stevens, il est inconcevable de voir Cleveland continuer à rater ses tirs, notamment à longue distance, sur la durée.

Kyle Krover, qui tournait à 46% de réussite à trois points en playoffs avant le Game 1 de dimanche, et Kevin Love vont certainement ajuster leur jeu en conséquence, et réussir à trouver des failles dans la couverture défensive de Boston. Tristan Thompson a toujours fait souffrir Al Horford en playoffs. J.R. Smith reste une menace offensive capable de se faire un «binge» éclair derrière la ligne des trois points, et de plier le match par la même occasion. Et George Hill ne peut décemment pas être plus mauvais que lors de ce premier match (n'est-ce pas ?).

Le gros problème des Cavaliers se trouve sur le banc. Jordan Clarkson, joueur capable de faire illusion en saison régulière, est en train de vivre un cauchemar éveillé dans ces playoffs avec une adresse aux tirs qui donne la nausée (32% aux tirs, 22,2 % à trois points). Jeff Green a cette faculté toute à lui de réaliser une performance solide un match, avant de disparaître totalement des écrans radar le suivant. Rodney Hood, qui a refusé de rentrer sur le terrain lors du Game 4 face aux Raptors, est une passoire trouée en défense. Et son jeu offensif manque d’agression. Et c’est là-dessus que les Celtics comptent capitaliser. Rien ni personne ne peut arrêter LeBron James si celui-ci décide de dominer une rencontre. En revanche, Brad Stevens espère probablement réussir à freiner le reste de la bande. Et priver ainsi «King James» de soutien sur le terrain. Le basketball étant un sport collectif, même LeBron dans toute sa splendeur ne pourra rien faire si ses coéquipiers ne répondent pas présents. Et ce ne sont pas les fans des Celtics qui viendront le plaindre.

Parce que LeBron James est clairement le meilleur joueur de la ligue, et que les Cavaliers disposent également de l’avantage en termes d’expérience, l’avantage reste du côté de Cleveland dans cette série. Mais Boston, depuis le début des playoffs, a ruiné tous les pronostics de ceux qui ont osé douter d’eux (l’auteur de ces lignes compris) à deux reprises. L’avenir s’annonce radieux pour les Celtics. Leur présent aussi.

Prédiction : les Cavaliers en six matches, 4-2.

Trois stats à retenir sur les Cleveland Cavaliers :

15 : c’est le nombre de défaite infligée par LeBron James à Al Horford en playoffs avant l’entame de la série. Si Cleveland s’impose, Horford sera officiellement le joueur ayant le plus perdu face à James en playoffs.

5 : Les cinq précédentes séries où LeBron James a perdu le Game 1 dans la conférence Est, son équipe a fini par s’imposer et atteindre le tour suivant.

108,9 : Cleveland est le triste détenteur de la pire efficacité défensive des équipes encore en lice dans ces playoffs avec un « defensive rating » de 108,9 selon NBA.com (mesure calculant le nombre de points inscrits par l’adversaire toutes les 100 possessions).  

Trois stats à retenir sur les Boston Celtics :

5 : Jayson Tatum est devenu le premier rookie de l’histoire des Celtics à inscrire au moins 20 points dans cinq matches consécutifs, devançant ainsi la légende du club Larry Bird. Une série qui a pris fin lors du Game 1 face aux Cavaliers (16 points).

24 : Marcus Morris, qui a été moqué sur les réseaux sociaux après avoir déclaré être un des meilleurs défenseurs sur LeBron James (à part Kawhi Leonard, a-t-il précisé) s’est retrouvé à défendre sur James sur 24 actions lors du Game 1. LeBron James n’a inscrit que 5 avec 2/6 aux tirs face à lui.

5 : Les Celtics ont affronté Cleveland à cinq reprises en finales de conférence depuis 2008. Ils se sont imposés à deux reprises.

Le calendrier des finales de conférence Est :

Game 1, 13 mai : Cavaliers @ Celtics (108-83), dimanche à partir de 21h30 du matin sur beIN Sports et NBA League PASS.

Game 2 (15 mai) : Cavaliers @ Celtics, dans la nuit de mardi à mercredi, à partir de 2h30 du matin sur beIN Sports et NBA League PASS.

Game 3 (19 mai) : Celtics @ Cavaliers, dans la nuit de samedi à dimanche, à partir de 2h30 du matin sur beIN Sports et NBA League PASS.

Game 4 (21 mai) : Celtics @ Cavaliers, dans la nuit de lundi à mardi, à partir de 2h30 du matin sur beIN Sports et NBA League PASS.

Game 5* (23 mai) : Cavaliers @ Celtics, dans la nuit de mercredi à jeudi, à partir de 2h30 du atin sur beIN Sports et NBA League PASS.

Game 6* (25 mai) : Celtics @ Cavaliers, dans la nuit de vendredi à samedi, à partir de 2h30 du matin sur beIN Sports et NBA League PASS.

Game 7* (27 mai) : Cavaliers @ Celtics, dans la nuit de dimanche à lundi, à partir de 2h30 du matin sur beIN Sports et NBA League PASS.

* = si nécessaire

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