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Le départ surprise de Zinedine Zidane, par Pierre Ménès

Zinedine Zidane a pris tout le monde à contre-pied en décidant à la surprise générale de quitter son poste d’entraîneur, en pleine gloire.[Mis / Icon Sport]

Si on s’attendait à un départ du côté du Real Madrid, c’était plutôt celui de Ronaldo. Surtout avec ses déclarations après la finale de la Ligue des champions remportée contre Liverpool (3-1).

Mais Zinedine Zidane a pris tout le monde à contre-pied, jeudi, en décidant à la surprise générale de quitter son poste d’entraîneur, en pleine gloire. Ce qui est sûr, c’est que personne ne fera mieux que lui en deux ans et demi, avec trois Ligues des champions, deux Mondiaux des clubs, deux Supercoupes d’Europe ou un titre de champion d’Espagne.

S’il a pris cette décision, c’est qu’il devait, lui aussi, estimer qu’il ne pouvait pas faire mieux. La probabilité de faire moins bien était forcément importante.

Un timing délicat pour Deschamps

C’est donc une décision sage et intelligente de l’ex-meneur de jeu des Bleus, qui va certainement créer le trouble au Real Madrid, alors que c’était une équipe devenue stable depuis sa nomination à la tête des Merengues, en janvier 2016. Il va forcément y avoir des joueurs qui vont demander à partir, des recrues qui vont arriver et un nouvel entraîneur qui prendra place sur le banc avec beaucoup de pression sur les épaules.

Le timing de cette annonce peut aussi paraître délicat pour Didier Deschamps, à quelques jours du début de la Coupe du monde. On sait très bien que la France rêve de Zizou à la tête de Bleus, même s’il n’est pas certain que Zinedine Zidane en ait spécialement envie. En tout cas, il n’a pas pris cette décision pour lorgner sur le poste de sélectionneur de l’équipe de France.

Surtout, il y a fort à parier qu’il souhaite prendre un peu de recul avant de repartir vers un nouveau challenge, qui pourrait l’emmener vers la Juventus, sachant qu’il est très attaché à sa carrière de joueur. Il peut aussi aller dans un grand club anglais et prendre, par exemple, la succession de José Mourinho à Manchester United. Mais si le Mondial devait mal se passer pour les Bleus, l’option Zidane, qui est pour l’instant plus qu’improbable, deviendrait beaucoup plus forte. 

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