En direct
A suivre

Didier Deschamps : «On peut et on doit faire mieux»

Après des débuts laborieux face à l'Australie (2-1), l'équipe de France veut marquer les esprits contre le Pérou ce jeudi à Ekaterinbourg. [FRANCK FIFE / AFP]

«On peut et on doit faire mieux», reconnaît Didier Deschamps : après des débuts laborieux face à l'Australie (2-1), l'équipe de France veut marquer les esprits contre le Pérou jeudi (17h françaises) à Ekaterinbourg, et peut décrocher son billet pour les 8e de finale de ce Mondial-2018.

Pour valider leur place pour le prochain tour, les Bleus doivent s'imposer et compteront juste avant leur match sur une victoire ou un nul des Danois contre l'Australie.

Les finalistes de l'Euro-2016 cherchent aussi à se rassurer sur leur niveau de jeu, qui n'a pas été à la hauteur des attentes ni de leurs ambitions dans ce Mondial lors de la courte victoire contre les Australiens.

Mondial - Groupe C - France-Pérou [Laurence SAUBADU / AFP]
Mondial - Groupe C - France-Pérou [Laurence SAUBADU / AFP]

«On est tous d'accord qu'il va falloir monter en intensité dans les courses et l'attitude de façon générale», a insisté le vice-capitaine Raphaël Varane deux jours avant le match. «On a gagné (contre l'Australie), mais on sait qu'on a des choses à améliorer. On sait la direction qu'on doit prendre».

Les débuts laborieux des Bleus dans la compétition devraient pousser Didier Deschamps à faire quelques changements. En attaque, le grand barbu Olivier Giroud pourrait ainsi retrouver sa place, aux dépens d'Ousmane Dembélé, pour la rude bataille qui s'annonce contre les Péruviens.

Griezmann scruté

Au milieu, le sélectionneur français pourrait faire appel à Blaise Matuidi (31 ans, 68 sélections) chargé d'apporter son inépuisable énergie et son expérience à un groupe qui en a cruellement manqué lors du premier match.

L'attaquant Antoine Griezmann (g) et le milieu Paul Pogba lors d'une séance d'entraînement des Bleus au stade d'Ekaterinbourg, le 20 juin 2018 [Anne-Christine POUJOULAT             / AFP]
L'attaquant Antoine Griezmann (g) et le milieu Paul Pogba lors d'une séance d'entraînement des Bleus au stade d'Ekaterinbourg, le 20 juin 2018 [Anne-Christine POUJOULAT / AFP]

Deux stars seront aussi scrutées de près: Antoine Griezmann qui a globalement raté son match contre l'Australie malgré son but inscrit sur penalty, et Paul Pogba qui rêve de devenir le patron de cette équipe de France et a montré quelques belles intentions face aux Australiens, notamment sur le but de la victoire, finalement attribué à Aziz Behich, contre son camp...

Quant au jeune attaquant prodige Kylian Mbappé, il a péché par individualisme lors du précédent match et devra faire plus dans le repli défensif. Le Parisien de 19 ans «pétri de talent» a d'ailleurs eu droit à une petite mise en garde de Raphaël Varane, qui lui a gentiment demandé de davantage «fonctionner en groupe», ce qui est «valable pour toute l'équipe».

Pour un peu, on en oublierait presque que la France est en position favorable sur le plan comptable, en tête de sa poule C, grâce à sa victoire contre l'Australie, quand d'autres «grosses nations» comme l'Argentine ou l'Allemagne n'ont pas réussi leurs entrées.

Comme l'a souligné le jeune latéral droit Benjamin Pavard, «la pression est plutôt» sur le Pérou, car «s'ils ne gagnent pas, ils risquent d'être éliminés».

La défaite inaugurale de l'équipe sud-américaine contre le Danemark (1-0) et le temps pluvieux d'Ekaterinbourg n'ont en tous cas pas douché l'enthousiasme des supporters péruviens, nombreux à faire la fête dans les bistrots de la ville russe à la veille du match.

Côté tribunes, la rencontre devrait d'ailleurs largement basculer en faveur des fans rouge et blanc, eux qui n'ont plus connu de Coupe du monde depuis 1982 et sont venus en nombre en Russie pour soutenir l'équipe entraînée par l'Argentin Ricardo Gareca.

«Acte de solidarité»

L'attaquant vedette du Pérou Paolo Guerrero lors d'une séance d'entraînement au stade de Khimki, le 19 juin 2018 [YURI CORTEZ / AFP]
L'attaquant vedette du Pérou Paolo Guerrero lors d'une séance d'entraînement au stade de Khimki, le 19 juin 2018 [YURI CORTEZ / AFP]

Sur le terrain, l'un de leurs joueurs les plus attendus est l'attaquant Paolo Guerrero, qui a failli manquer le Mondial pour un contrôle positif à la cocaïne, avant de bénéficier d'une décision suspensive de la justice suisse.

Guerrero avait d'ailleurs reçu le soutien des trois capitaines des autres équipes de cette poule C, dont le gardien français Hugo Lloris.

«C'était tout simplement faire acte de solidarité pour un joueur puni mais qui n'a pas cherché à tricher, se doper ou améliorer ses performances», a expliqué le capitaine des Bleus à la veille du match.

Au passage, Lloris va atteindre jeudi les 100 sélections en équipe de France. «Une grande fierté», a-t-il reconnu, même si ça reste «secondaire en pleine Coupe du monde. La meilleure manière de profiter de ça, c'est de continuer à gagner pour la dynamique de l'équipe».

À suivre aussi

Ailleurs sur le web

Dernières actualités