Face à un public particulièrement hostile, les organisateurs du Tour de France 2018 ont mis en place des mesures de sécurité conséquentes autour de Christopher Froome, récemment soupçonné de dopage.
Blanchi le 2 juillet, alors qu'il avait été contrôlé avec une concentration élevée en salbutamol dans ses urines il y a près d'un an, Christopher Froome n'a pourtant pas trouvé grâce aux yeux de l'opinion publique.
Moins cléments que l'UCI (Union cycliste internationale), les spectateurs se sont montrés intraitables envers le quadruple vainqueur du Tour, le huant allégrement lors de la première journée.
Les coureurs de la Team Sky (la formation britannique) ont donc fait appel à un service de sécurité renforcée. «Nous parlons depuis un moment avec des membres de la sécurité de la Sky. Ils sont venus nous voir afin de nous conseiller sur notre fonctionnement et améliorer notre sécurité pendant les courses», indiquait au Guardian, Tim Kerrison, l'entraîneur de Christopher Froome.
Le 7 juillet, juste avant son départ de Noirmoutier, Christopher Froome était accompagné d'un garde du corps.