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Dan Carter ne reviendra pas au Racing 92 pour raisons médicales

Depuis son départ de France, l'international néo-zélandais (112 sélections) a disputé sept rencontres avec les Kobelco Steelers en Top League japonaise. [THIERRY ZOCCOLAN / AFP]

L'ancien ouvreur des All Blacks Dan Carter, qui devait revenir jouer début mars pour le Racing 92, ne reviendra finalement pas au sein du club français pour raisons médicales, a annoncé samedi le Racing dans un communiqué.

«Dans le cadre des contrôles médicaux préalables à l'homologation des licences, le Racing 92 a transmis certains éléments médicaux à des experts désignés par la Ligue nationale de rugby. Leur avis est unanime : Dan Carter ne pourra pas pratiquer le rugby en France», indique le texte à propos de Carter, qui avait porté les couleurs du Racing entre 2015 et 2018.

Cette annonce est une énorme surprise, bien cachée par le Racing. Alors que le club venait de remporter une large victoire en championnat contre La Rochelle ((50-14) samedi en ouverture de la 18e journée, les questions autour du retour - annoncé mi-février - de l'ancien meilleur joueur du monde (2005, 2012 et 2015) ont été éludées en conférence.

Et c'est par l'entremise d'un communiqué surprise que l'annonce a été rendue publique.

«Cela nous déçoit tout particulièrement bien sûr mais... Dura Lex, Sed Lex, la loi est dure mais c'est la loi et on ne transige pas avec la santé des joueurs», poursuit le communiqué du Racing. 

«Nous souhaitons à Dan tout le meilleur pour son avenir, un avenir à la hauteur de son immense carrière».

Il évoluait au Japon depuis son départ de France

Sportivement, il s'agit d'un coup dur pour le club parisien puisqu'il comptait sur Carter - qui évoluait au Japon depuis une saison - pour relancer une saison jusqu'alors moribonde, grâce à cette pige.

Plus largement, Dan Carter (112 sélections avec les All Blacks entre 2003 et 2015, deux titres de champion du monde en 2011 et 2015) aurait eu pour objectif de porter le Racing vers une première victoire en Coupe d'Europe, où le club des Hauts-de-Seine affrontera le Stade Toulousain en quart de finale le 31 mars.

Carter, qui fêtera ses 37 ans le 5 mars, devait pallier notamment l'absence de l'ouvreur sud-africain Pat Lambie, qui a annoncé en janvier la fin de sa carrière après de nombreuses commotions cérébrales.

A ce poste stratégique, le Racing ne dispose d'aucune doublure véritablement fiable à Finn Russell, par ailleurs mobilisé par le Tournoi des six nations jusqu'à mi-mars. 

Les suppléants actuels de l'Ecossais sont en effet Raphaël Lagarde, arrivé de Bayonne (Pro D2) l'été dernier, et le Fidjien Ben Volavola.

Le passage de Carter au Racing avait été marqué par le titre de champion de France remporté en 2016, mais aussi par l'affaire des corticoïdes, dans laquelle il a été blanchi en avril 2017, et par un contrôle en état d'ivresse au volant à Paris en février 2017.

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