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Lewis Hamilton impérial au Grand Prix de Chine

Deuxième sur la grille, Lewis Hamilton a pris le meilleur au départ sur son équipier Valtteri Bottas. Deuxième sur la grille, Lewis Hamilton a pris le meilleur au départ sur son équipier Valtteri Bottas. [WANG ZHAO / AFP]

Plus que jamais en ce début de saison, il y a Mercedes et les autres. L’écurie allemande a signé, ce dimanche, un troisième doublé consécutif en autant de courses avec la victoire de Lewis Hamilton au Grand Prix de Chine, le 1000e de l’Histoire, devant son coéquipier Valtteri Bottas.

La décision s’est faite au départ. Deuxième sur la grille, le quintuple champion du monde a pris un meilleur envol pour prendre la tête dès le premier virage et ne plus la quitter jusqu’à l’arrivée au terme d’un cavalier seul tout en maitrise. Ni le Finlandais, ni les Ferrari de Sebastian Vettel (3e) et Charles Leclerc (5e), n’ont été en mesure de contrarier sa domination sur le circuit international de Shanghai, où il s’est offert le 75e succès de sa carrière pour s’emparer de la tête du championnat du monde avec six points d’avance sur Bottas.

En résumé : un nouveau week-end parfait pour le Britannique et les Flèches d’Argent, qui compte déjà 57 points d’avance sur Ferrari au classement des constructeurs. «On ne savait pas trop où on se situait en début de saison, avec les Ferrari qui étaient très rapides. Mais avec Valtteri (Bottas), qui a été très bon tout le week-end, on signe un doublé pour la 1000e course de l’Histoire, c’est vraiment spécial ! J’ai réussi à faire la différence au départ, et notre stratégie est très efficace depuis le début de la saison, s’est félicité Hamilton. On doit continuer comme ça.»

Ce sera dans deux semaines à Bakou (Azerbaïdjan). Autant de temps que Ferrari va devoir mettre à profit pour combler l’écart avec Mercedes, intouchable pour la Scuderia en terre chinoise. «Nous avons essayé de les suivre mais nous ne le pouvions tout simplement pas. Dès le départ, ils étaient trop rapides», a regretté Vettel, qui a dû se contenter de la 3e marche sur le podium. Leclerc a, lui, fini en 5e position, derrière Max Verstappen, en raison d’un choix stratégique discutable et une consigne d’équipe consistant à laisser passer son coéquipier, alors qu’il s’était emparé de la 3e place devant l’Allemand au départ.

«Il faut que j’en discute avant (avec l'équipe), que je regarde l’image générale de la course», a commenté le Monégasque au sujet de cette consigne. «Si Charles est contrarié, il en a le droit et nous devons l'accepter, a confié, de son côté, clos le patron de Ferrari Mattia Binotto. Je comprends ce sentiment mais, à ce moment de la course, les Mercedes étaient plus rapides et nous avons essayé de donner à Seb la meilleure chance possible. Il ne s’agissait pas de favoriser un pilote.» Entre résultats en deçà des espérances et début de tension, la Scuderia est déjà en alerte rouge et seule une victoire en Azerbaïdjan pourrait ramener un peu de sérénité.

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