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Formule E : pas de victoire française à Paris cette année

Jean-Éric Vergne a déçu lors de ce Grand Prix, en ne terminant qu'à la 6e place après sa victoire en 2018. Jean-Éric Vergne a déçu lors de ce Grand Prix, en ne terminant qu'à la 6e place après sa victoire en 2018.[Anthony Audureau]

Des crissements de pneus sans l’odeur d’essence, des voitures qui dévalent les rues de Paris sans un bruit ou presque, pas de doute la Formule E était de retour à Paris ces 26 et 27 avril. Et cette année, c’est Robin Frinjs (Envision Virgin Racing) qui remporte une course émaillée d'incidents causés par la pluie.

Pas de nouvelles victoires pour Jean-Éric Vergne cette fois-ci. Après avoir fait le bonheur des organisateurs en gagnant la course chez lui en 2018, le Français n'a pas su réitérer sa performance. Dès les qualifications, rien ne s'est passé comme prévu, puisqu'il termine à une morne 14e place, derrière «l'autre Français» du championnat Tom Dillman (11e). Éloquant lorsque l'on sait que ce dernier n'a pas marqué un seul point en championnat depuis le début de saison, alors que Jean-Éric Vergne vise a minima le podium, étant le champion du monde en titre.

La course se passe mieux. Plus en raison des multiples incidents sur la piste, rendue difficile par la pluie, que par son pilotage. Mais peu importante, puisque Vergne remonte de la 12e au départ à une solide 6e place. Si ses pneus sont parfois venus frotter ceux de ses adversaires de devant, il n'a pas été entraîné dans un accident. À défaut de gagner, autant finir et marquer des points. Une phrase que les autres pilotes auraient pu se mettre en tête, puisque la quasi-totalité des 10 dernières minutes de la course se sont effectuée sous régime de Safety Car ou de drapeaux jaunes (en place lorsqu'il y a un accident sur la piste, et rend tous les dépassements illégaux)

Après la course, le Français s'est dit satisfait de sa course, mais forcément « un peu déçu de ne pas avoir une nouvelle fois gagné ici, mais on ne peut pas gagner toutes les courses. Et puis Paris a signé un accord pour trois ans avec la Formule E, ça me donne trois chances de plus de gagner !»

Une course, mais pas que

Une fois les voitures rangées aux stands, le E-Prix de Paris est également un rendez-vous un peu particulier. À mi-chemin entre le festival écolo et la course automobile, ces deux jours donnent la possibilité aux Parisiens et aux autres de venir découvrir ce sport, avec des animations en parallèle.

Un village avec activités pour les enfants côtoie les stands de marques de voiture et d'arènes e-sport. Mercedes, Porsche, DS, BMW... chaque marque est présente pour faire la promotion de ses voitures électriques. Le but pour la Fédération Internationale de l’Automobile (FIA) est donc clairement d’attirer un nouveau public, différent de celui de la Formule 1 : les spectateurs citadins proches des questions environnementales. Mais avec des Français qui gagnent, nul doute que ce pari serait plus facile à concrétiser sur le long terme.

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