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Griezmann s'en va après cinq saisons sous le maillot de l'Atlético

L'attaquant de l'Atlético Madrid Antoine Griezmann lors de la réception du Real Valladlid le 27 avril 2019  [GABRIEL BOUYS                      / AFP] L'attaquant de l'Atlético Madrid Antoine Griezmann lors de la réception du Real Valladlid le 27 avril 2019 [GABRIEL BOUYS / AFP]

La fin d'une période: après cinq saisons passées sous le maillot de l'Atlético Madrid avec une Ligue Europa comme seul titre significatif, Antoine Griezmann a décidé mardi de quitter les Colchoneros pour franchir un nouveau cap dans sa carrière.

C'est dans un message vidéo d'un peu plus de deux minutes que l'attaquant de l'équipe de France, champion du monde avec les Bleus l'an dernier en Russie, a annoncé son choix de quitter l'Atlético Madrid.

"Après avoir discuté avec Cholo (son entraîneur Diego Simeone), avec Miguel Angel (Gil, le principal actionnaire) et avec les employés du club (...), j'ai pris la décision de partir, pour voir d'autres choses et relever d'autres défis", a expliqué le natif de Mâcon.

"C'est une décision difficile mais c'est ce dont j'ai besoin et je tiens à vous remercier pour toute l'affection que vous m'avez témoignée au cours de ces cinq années", a ajouté le Français de 28 ans. "Ça a été cinq années incroyables, merci beaucoup à tout le monde, vous serez toujours dans mon cœur".

En cinq saisons avec l'Atlético Madrid, Griezmann n'a remporté qu'une Ligue Europa en 2018 (victoire contre Marseille). Un butin assez maigre sur le palmarès d'un joueur qui peut viser le Ballon d'Or et qui a forcément joué contre lui pour la récompense individuelle suprême en fin d'année 2018.

L'attaquant de l'Atlético Madrid Antoine Griezmann lors de la réception de Valence le 24 avril 2019 [GABRIEL BOUYS                      / AFP/Archives]
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L'attaquant de l'Atlético Madrid Antoine Griezmann lors de la réception de Valence le 24 avril 2019

 

Malgré le sacre planétaire de Moscou en sélection, il n'a pris que la 3e place derrière le Croate Luka Modric, vice-champion du monde, et Cristiano Ronaldo, sorti en 8e de finale du Mondial avec le Portugal. Mais tous deux avaient remporté la C1 avec le Real.

- L'Atlético en fin de course -

L'été dernier, à deux jours de l'entrée en lice des Bleus au Mondial, Griezmann avait mis en scène, façon télé-réalité, son choix de rester à l'Atlético. Un suspense qui avait traîné en longueur, mais qui ne l'avait pas empêché de marquer contre l'Australie, sur penalty à Saint-Pétersbourg, pour le premier match de l'équipe de France.

Griezmann affirmait à l'époque rêver de remporter la Ligue des champions avec l'Atlético Madrid. Ce ne sera jamais le cas, après une sortie dès les 8e de finale cette saison, battu la Juventus Turin de Cristiano Ronaldo.

Le club madrilène arrive en fin de course, avec les départs de son grand ami, l'Uruguayen Diego Godin (qui est le parrain de la fille de Griezmann), et du latéral gauche Lucas Hernandez, en partance pour le Bayern Munich.

Les "défis" dont parle "Grizou", son surnom en équipe de France, c'est donc de remporter enfin la "Coupe aux grandes oreilles", monopolisée par le Real Madrid entre 2016 et 2018. Un trophée tant convoité qu'il a touché de si près: en 2016, dans une finale perdue aux tirs au but.

- Clause à 120 millions d'euros -

Il avait rejoint l'Atlético à l'été 2014 alors que le club madrilène sortait d'une finale de C1 perdue en prolongation, déjà contre le rival Real.

La destination de Griezmann va agiter les prochaines semaines du mercato estival.

L'attaquant de l'Atlético Madrid Antoine Griezmann lors de la cérémonie du Ballon d'Or le 3 décembre 2018 à Paris [FRANCK FIFE / AFP/Archives]
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L'attaquant de l'Atlético Madrid Antoine Griezmann lors de la cérémonie du Ballon d'Or le 3 décembre 2018 à Paris

 

Le joueur formé à Mâcon et façonné à la Real Sociedad, n'a connu que le championnat espagnol, qu'il n'a jamais remporté, la faute à l'ultra domination du Real ou du FC Barcelone.

Avant le Mondial-2018 et sa décision de prolonger à Madrid, le meilleur buteur de l'Euro-2016 avait été la cible d'une offensive de charme très poussée du FC Barcelone. L'Argentin Lionel Messi avait notamment décrit Griezmann comme un "super joueur" avec qui il serait "facile de s'entendre".

Un an après le camouflet 2018, le Barça pourrait donc avoir une seconde chance, à condition de casser sa tirelire: la clause libératoire du Français est fixée par l'Atlético à 120 millions d'euros selon la presse espagnole.

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