Après la reconnaissance sportive, les honneurs de la nation. Les joueurs de l’équipe de France, champions du monde l’été dernier, ont été reçus mardi à l’Elysée et ont reçu leur légion d’honneur.
«Vous avez rendu fier tout un pays parce que vous gagné ensemble (...) parce que vous avez marié l’excellence individuelle avec le sens irréprochable du collectif», a ainsi adressé aux Bleus, dans la salle des fêtes de l’Elysée, le chef de l’Etat, qui s'était rendu à Clairefontaine plus tôt dans la journée pour déjeûner avec les Bleues et les encourager avant le début de la Coupe du monde, vendredi.
Dans un long discours de trois-quarts d’heure, Emmanuel Macron est revenu sur l’épopée des hommes de Didier Deschamps lors de la Coupe du monde en Russie. De l’entrée en lice compliquée face à l’Australie (2-1) au «jour de gloire» du 15 juillet lorsque les Tricolores ont vaincu la Croatie (4-2) pour décrocher la deuxième étoile de l’histoire du football français, le président de la République s’est appliqué à rappeler en détail ce mois historique qu’a vécu l'équipe de France. Mais également le peuple français.
Un hommage pour Didier Deschamps
Emmanuel Macron a ainsi rappelé le «récital» contre l’Argentine en huitièmes de finale, considéré comme «l’un des plus beaux matchs de l’histoire du football» ou encore le «combat» contre l’Uruguay en quarts de finale et le «match âpre» contre la Belgique en demi-finale.
En présence notamment de Noël Le Graët, président de la Fédération française de football, le chef de l’Etat a tenu à rendre hommage au sélectionneur en personne, devenu le troisième homme de l’Histoire à remporter la Coupe du monde en tant que joueur et entraîneur comme Mario Zagallo et Franz Beckenbauer avant lui, qui est «entré au Panthéon mondial» du football après avoir été «l’homme des grandes victoires françaises de ces 30 dernières années». Déjà nommé chevalier de la Légion d’honneur en 1998, après la première étoile décrochée par la bande à Aimé Jacquet, Didier Deschamps a cette fois-ci été élevé au rang d’officier.
Enfin, Emmanuel Macron s’est dit heureux que les coéquipiers d’Antoine Griezmannn aient entonné «spontanément» la Marseillaise. «Vous avez fait de notre hymne votre hymne», donnant ainsi «la plus belle leçon d’éducation civique à la jeunesse de France». Une grande fierté pour tout le pays.
