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Quai 54 : pourquoi les Bleus participent à un tournoi de street basket ?

Andrex Albicy et Matthias Lessort, joueurs de l'équipe de France. [Xavier Trèfle]

Un tournoi de street basket où les amateurs peuvent défier les meilleurs. Voilà ce qu’est le Quai 54 qui se déroule ce week-end au pied de la Tour Eiffel. Parmi les participants, deux internationaux français présélectionnés pour le prochain mondial, Andrew Albicy et Matthias Lessort.

Evan Fournier, Boris Diaw, Yakhouba Diawara… Nombreux sont les internationaux français a avoir participer au tournoi organisé par Hammadoun Sidibé, qui souffle cette année ses 15 bougies. La crème du basket français et international vient, dans un premier temps, «pour jouer devant des fans de basket, confie Albicy. Ca me fait toujours plaisir». Mais bien vite, l’esprit «street» de compétition reprend le dessus.

«T’as toujours des mecs encore plus motivés à l’idée de jouer contre des pros, continue le futur joueur du Zénith-Saint-Pétersbourg. T’as ce côté challenge et pour nous aussi car on évolue contre des personnes qui jouent différemment». Habitués des joutes du haut niveau européen, les deux Bleus se frottent durant le week-end à d’autres pros du championnat français mais aussi des amateurs qui viennent d’un peu partout dans le monde.

Cette année, l’Allemagne, le Cameroun, la Suisse, la Grande-Bretagne ou encore le Brésil sont représentés. Dans l’effectif brésilien se trouve notamment Leandro Barbosa, champion NBA 2015 avec les Warriors de Golden State et fraîchement retraité. L'occasion de se jauger pour Andrew Albicy, lui qui a «toujours voulu jouer contre des joueurs NBA si je pouvais et voir un peu le défi offert car je suis un challenger moi». 

«On a l'orgueil du compétiteur»

Lors de la dernière édition, Matthias Lessort avait aussi eu l'occasion de se mesurer à un «NBAer» : Bismack Biyombo. «C'était un adversaire direct mais c'est resté bon enfant, se souvient l'intérieur de l'équipe de France. Quand on est ici, on se permet des choses qu'on ne fait pas en club, comme shooter à trois points». 

Un côté «fun» certes, mais le pivot de Malaga est là «pour gagner». «Je n'ai pas envie qu'un mec dise "lui il joue en équipe de France et je lui ai mis 20 points". On a l'orgueil du compétiteur», martèle Matthias Lessort. Lui qui a «appris à jouer au basket dans les playgrounds (terrains de rue)», il est «dans (son) élément au Quai 54». 

En 15 ans, le tournoi a beaucoup changé sur ce côté «street». «On se sent plus protégés par rapport à avant, en tout cas pour les pros». Car le Quai, c'est aussi un business, mené d'une main de maître par Hammadoun Sidibé, l'organisateur. Beaucoup d'efforts ont été faits, notamment au niveau de la sécurité des spectateurs mais aussi des sportifs. «Avant, on jouait sur du goudron, maintenant c’est du parquet, les arbitres sont pros donc on est un minimum protégé quand même», constate Andrew Albicy. 

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