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CAN 2019 : les 5 choses à savoir avant la finale Sénégal-Algérie

Le choc entre les Lions de la Teranga et les Fennecs s'annonce très serré. Le choc entre les Lions de la Teranga et les Fennecs s'annonce très serré. [PA Images / Icon Sport]

Avant la tant attendue finale de la Coupe d'Afrique des nations 2019 qui aura lieu vendredi soir entre le Sénégal et l'Algérie, voici quelques informations primordiales à connaître.

Après le Cameroun, un pays arabe

C'est une donnée à prendre en compte avant cette finale. A chaque fois que le Cameroun a remporté la CAN, sauf en 2002 quand il a conservé son titre (en battant le Sénégal), c'est un pays arabe qui s'est imposé lors de l'édition suivante. Ce fut ainsi le cas en 1986, deux ans après le premier sacre des Lions indomptables, l’Egypte s’imposera en finale (face au Cameroun). Ensuite en 1990, c’est l’Algérie qui l’emportera (contre le Nigéria). Puis en 2004, la Tunisie remportera son premier titre (contre le Maroc). Les Camerounais se sont imposés en 2017… alors rebelote lors de cette CAN 2019 ?

Belaïli-Bounedjah, la connexion oranaise 

Si Djamel Belmadi a avant tout façonné une équipe unie (titulaires et remplaçants compris), il y a tout de même deux joueurs qui se sont véritablement révélés aux yeux du monde entier dans cette Coupe d'Afrique des nations : Youcef Belaïli et Baghdad Bounedjah (27 ans). Si le nom du second, solide attaquant qui est un style de n°9 un peu à l'ancienne (1m84, 78 kilos), revient depuis quelques mois suite à ses sublimes prestations avec le club qatari d'Al Sadd (48 buts toutes compétitions confondues), le premier est moins médiatique. L’ailier gauche technique et physique, qui a connu une lourde suspension de deux ans (cocaïne), est en pleine renaissance. Impressionnant en club (Espérance de Tunis), il est devenu un cadre des Fennecs, laissant sur le banc Yacine Brahimi. Pour la petite histoire, Belaïli et Bounedjah sont amis depuis longtemps. Oranais tous les deux, ils ont évolué ensemble au RCG Oran.

SÉNÉGAL-ALGÉRIE, UN ACCENT FRANÇAIS SUR LE TERRAIN

Un peu plus de la moitié des joueurs des deux équipes sont nés en France. C’est en effet le cas de 14 Algériens et de 10 Sénégalais, soit 24 joueurs sur 46 au total. Chez les Fennecs : Yacine Brahimi, Raïs M’Bolhi (Paris), Adlène Guedioura (La Roche-sur-Yon), Sofiane Fegouhli (Levallois-Perret), Mohamed Farès (Aubervilliers), Medhi Abeid (Montreuil), Riyad Mahrez (Sarcelles), Medhi Tahrat (Meudon), Aïssa Mandi (Châlons-en-Champagne), Adam Ounas (Chambray-lès-Tours), Alexandre Oukidja (Nevers), Andy Delort (Sète), Mehdi Zeffane (Sainte-Foy-lès-Lyon) et Ismaël Bennacer (Arles). Chez les Lions de la Teranga : Kalidou Koulibaly (Saint-Dié-des-Vosges), Mbaye Niang (Meulan-en-Yvelines), Abdoulaye Diallo (Reims), Edouard Mendy, blessé et forfait pour la fin de la CAN 2019 (Montivilliers), Salif Sané (Lormont), Youssouf Sabaly (Le Chesnay), Lamine Gassama (Marseille), Alfred N’Diaye (Paris), Sada Thioub (Nanterre).

Generation Foot et Paradou, fabriques de pépites

Fondée en 2000, l’Association sportive Génération Foot, située à Dakar, est un club connu et reconnu dans le monde entier. Antenne du FC Metz, cette académie a sorti un bon nombre de joueurs. Et non des moindres (Sadio Mané, Ismaïla Sarr, Papiss Cissé ou encore Diafra Sakho). Dans la lignée des académies africaines reconnues, Génération Foot s’est installée dans le paysage footballistique. Tout comme le Paradou Athletic Club qui commence à se faire un nom. Situé dans la commune d’Hydra, quartier résidentiel d’Alger, ce club a vu le jour en 1994. Il a sorti notamment Ramy Bensebaini, Youcef Atal ou encore Hicham Boudaoui. Tous internationaux.

aliou cissé, une affaire personnelle

Evidemment tous les acteurs voudront remporter cette finale de la CAN 2019. Mais l’un d’entre eux y pense depuis un long moment : Aliou Cissé. Capitaine du Sénégal en 2002 lors de la seule finale à ce jour de l’équipe, l’actuel sélectionneur avait notamment raté un tir au but face au Cameroun (0-0, 2-3 TAB). Salif Diao, un ancien coéquipier, a d’ailleurs rapporté une anecdote particulièrement marquante au journal L’Equipe : « Aliou, le jour de la finale perdue, je suis allé le voir pour lui dire que ça irait. Il m’a répondu : ‘je la tenais d’une main cette coupe’. (…) et il a ajouté : ‘Elle m’a échappé mais je te jure, je la gagnerai pour mon peuple, j’en fais une histoire personnelle que ce soit comme joueur ou comme coach’. »

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