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Algérie, Madagascar, stades vides, stars en retrait… que faut-il retenir de cette CAN 2019 ?

Les Algériens ont décroché le deuxième titre de leur histoire.

La victoire de l’Algérie face au Sénégal (1-0), vendredi soir, a clôturé la CAN 2019. Voici ce qu’il faut retenir de cette édition historique.

Une première réussie

Première édition à se disputer à 24 équipes, cette Coupe d’Afrique des nations 2019 était également la première à avoir lieu en été. Et finalement, ce fut une réussite. Si la chaleur a fait mal lors de certaines rencontres (celles de 16h30), le fait d’avoir une CAN plus longue avec plus de matchs a été bénéfique. Médiatiquement cela a suivi également. Une bonne chose pour la suite.

L’Algérie, un magnifique champion

La deuxième étoile est là. 29 ans après, l’Algérie s’est offert un nouveau sacre. Arrivés en outsiders en Egypte, les Fennecs ont impressionné tout au long de la compétition. 13 buts inscrits, 2 encaissés, aucune défaite, les hommes de Djamel Belmadi ont réalisé la compétition parfaite et c’est très logiquement qu’ils ont soulevé la coupe le 19 juillet dernier.

Madagascar, Bénin… la bouffée d’oxygène

Ce fut l’une des CAN les plus surprenantes. Plusieurs grands favoris se sont rapidement retrouvés au tapis (Maroc, Cameroun, Egypte, Ghana) laissant notamment la place à des novices. L’occasion de voir à l’œuvre le Bénin, éliminé en quarts de finale, après 4 matchs nuls dans cette compétition, mais surtout Madagascar. Pour sa première participation, « Mada », entrainé par le Français Nicolas Dupuis, a apporté un vent de fraîcheur en atteignant les quarts après avoir notamment battu le Nigeria en phase de poules et la RD Congo (2-2 a.p., 4-2 aux t.a.b.) en huitièmes.

La fin des « sorciers blancs » ?

Cette Coupe d’Afrique des nations aura aussi permis l’éclosion de deux nouveaux entraîneurs : Aliou Cissé et Djamel Belmadi. A la tête du Sénégal et de l’Algérie, ils ont été les deux premiers techniciens « locaux » à s’affronter en finale depuis 1998. Ils incarnent la nouvelle vague d’entraîneurs (43 ans) et surtout prouvent que l’Afrique n’a pas forcément besoin de « sorciers blancs » pour réussir. La preuve, Hervé Renard (Maroc) ou encore Javier Aguirre (Egypte) ont failli.

Des stars absentes

Mohamed Salah, Hakim Ziyech, Nicolas Pepe… tous étaient attendus. Tous ont déçu. Cette année, les stars n’ont pas été en réussite. Si Sadio Mané est arrivé en finale avec le Sénégal, il n’a pas été le meilleur joueur de son équipe. Cette année pour réussir, il fallait être au service de son équipe. Riyad Mahrez, star des Algériens, n’aura pas brillé mais il aura su se fondre dans le collectif pour le bien des siens et aussi être là au bon moment comme avec son somptueux coup franc à la dernière minute en demi-finale face au Nigeria.

Les stades vides

Si l’organisation aura été exemplaire de A à Z, il y a tout de même une déception : les stades vides. A part les rencontres de l’Egypte, pays hôte, et la finale, toutes les enceintes ont sonné creux pendant cette CAN 2019. Le prix des places, les tensions sécuritaires et l’élimination des Pharaons ont peut-être joué, malheureusement.

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