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Les stars de la Coupe du monde de rugby

Les Néo-zélandais Sonny Bill Williams (de dos) et Beauden Barrett sont parmi les rugbymen les plus médiatiques du moment.

Alors que la Coupe du monde va démarrer le 20 septembre au Japon, le rugby pâtit, et ce depuis quelques années, avec les retraites internationales de joueurs tels que Johnny Wilkinson, Dan Carter, ou même Frédéric Michalak, d’un déficit médiatique à travers le globe.

Nous avons tout de même tenté de rassembler les quelques joueurs dont le talent et la personnalité parviennent à traverser les frontières de leur pays et de leur sport. Pour en faire (après tout, pourquoi pas ?) les «stars» du Mondial. La liste n’est évidemment pas exhaustive.

Beauden Barrett

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L’ouvreur ou arrière néo-zelandais est reconnu comme étant le rugbyman le plus talentueux du moment. Distingué meilleur joueur du monde en 2016 et 2017, il n’a pas obtenu le trophée une troisième fois de suite, la saison passée, mais sa vitesse d’exécution, sa technique impressionnante et la justesse de ses prises d’initiatives attirent tous les regards. Sa silhouette longiligne (1,87m, 90 kg), loin des gabarits bodybuildés d'autres rugbymen, en fait un joueur auquel le public peut s’identifier. Déjà champion du monde en 2015, il pourrait, en cas de nouveau sacre, devenir l'un des plus grands rugbyman de l'histoire.

Jonathan Sexton

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Il est celui qui a mis fin à la domination de Beauden Barrett en étant désigné meilleur joueur du monde la saison passée. Il est aussi le premier européen à obtenir ce titre depuis le Français Thierry Dusautoir, en 2011. De quoi suffire pour détailler le pedigree de l’Irlandais. Dur au mal en défense, chef d’orchestre de sa sélection, doté d’un jeu au pied chirurgical (il avait climatisé le stade de France avec un drop de 45 mètres trois minutes après la fin du match, pour s’imposer 15-13 lors du 6 Nations 2018), le demi d’ouverture symbolise l'assurance irlandaise. Pour vaincre la domination néo-zélandaise, mieux vaut l'avoir dans son équipe.

Sonny Bill Williams

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Le centre néo-zélandais est sans doute le joueur en activité le plus médiatique à travers le monde (Dan Carter mis de côté, puisqu’il a pris sa retraite internationale). Sa carrière l’a fait briller autant au rugby à XIII qu’à XV, l’a envoyé jouer en Europe, au RC Toulon, et lui a également permis de participer aux Jeux olympiques de Rio, en rugby à VII (2016). Double champion du monde, il pourrait être, avec quelques coéquipiers, le premier de l’histoire à réaliser un triplé. Sonny Bill Williams s'est aussi fait connaître pour avoir réalisé six combats de boxe en tant que professionnel (invaincu), et a même été champion poids lourd de Nouvelle-Zélande et en catégorie «international» WBA (en 2012 et 2013).

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Owen Farrell

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Joueur que l’on adore (si l’on est Anglais) ou que l’on déteste, Owen Farrell ne laisse personne indifférent. Le talent du centre ou demi d’ouverture du XV de la rose est indéniable (deux Tournoi des 6 Nations avec l’Angleterre et trois fois champion d’Europe en club), que ce soit dans sa capacité à enfiler les points face aux poteaux, à lancer sa ligne d’attaque ou à défendre avec rugosité. Et c’est aussi sûrement pour ça qu’il énerve autant. Les réseaux sociaux se régalent à chaque match de critiquer sa mèche, son sourire narquois, ou ses provocations. A la fois génial et détestable, il est en tout cas une figure du rugby actuel.

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Sergio Parisse

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Avec ses 36 ans, le capitaine italien fait figure de vétéran pour le Mondial. Il en reste néanmoins une tête d’affiche. Depuis 2003, il n’a loupé aucune édition, et va donc disputer sa cinquième Coupe du monde. L’ancien troisième ligne du Stade français, désormais au RC Toulon, fera ses adieux au rugby international à l’issue de la compétition. Ce dernier défi avec les Azzurri pourrait le voir devenir le deuxième joueur le plus capé de l’histoire du rugby (138 sélections aujourd’hui). Il faudra donc profiter des derniers instants de classe d’un monument de ce sport.

Eben Etzebeth

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2,04m et plus de 120 kilos. Eben Etzebeth est un golgoth, dans la plus pure tradition sud-africaine. Joueur rugueux et puissant, il sera le chef de file et l’incarnation des Springboks pour cette Coupe du monde. Les non-initiés le découvriront surement à cette occasion, et le charisme de cette grande carcasse ne manquera pas d’en faire un chouchou des amateurs du rugby de combat. L’Europe et la France le verront d’un peu plus près dans la foulée, puisqu’il s’est engagé avec le RC Toulon pour la saison prochaine. En attendant, le deuxième ligne est englué dans une affaire de bagarre et d'insultes racistes contre un SDF noir en sortant d'un bar dans une ville du pays, le 25 août. Sa fédération l'a maintenu dans l'effectif, en attendant la fin de l'enquête.

Maro Itoje

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Le look et le talent. Maro Itoje, 24 ans, a tout pour devenir l’une des stars du rugby mondial. Le deuxième ou troisième ligne anglais est un joueur de classe et un défenseur hors-pair. Avec sa coupe de cheveux toujours savamment travaillée (même si elle reste cachée sous un casque durant les matchs), le gaillard (1,95m, 115 kg) est un poison pour les attaques. Il s’est fait une spécialité de casser les organisations adverses, pour leur voler les ballons. Hors de la pelouse, Maro Itoje sait aussi s’attirer les faveurs du public. Il a par exemple déclaré que «les fans de rugby (étaient) mieux éduqués que ceux du football».

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