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Alaphilippe, Bernal, public, Alpes, Ewan… tout ce qu'il faut retenir du Tour de France 2019

La 106e édition de la Grande Boucle a offert un beau spectacle. [Icon Sport]

Le Tour de France 2019 s'est achevé le dimanche 28 juillet sur la victoire finale d'Egan Bernal au terme de trois semaines passionnantes. Retour sur ce qu'il faut retenir de cette édition.

Julian Alaphilippe, l'homme de ce Tour

C’est le grand homme de cette Grande Boucle 2019. Julian Alaphilippe était partout. En forme dès le contre-la-montre par équipes lors de la 2e étape, il a remporté la 3e étape puis la 8e. Le n°1 mondial a porté le maillot jaune pendant 14 jours. Et ne l’aura perdu que lors de la 19e étape. Soit deux jours avant l’arrivée. S’il termine cinquième, le Français n’a eu aucun regret. «Je préfère avoir fait 14 jours en jaune et gagné deux étapes, que n’avoir rien fait et finir troisième», a-t-il confié. La marque des champions.

Egan Bernal, le début d'un règne ?

A 22 ans et six mois, Egan Bernal est devenu le premier Colombien (et sud-américain) à remporter le Tour de France. Si son talent était déjà reconnu de tous, difficile de l’imaginer aussi rapidement en jaune. Le début d’une nouvelle ère ? C’est possible tant il est surdoué. Mais reste à savoir s’il aura les clés pour briller les prochaines années chez Ineos. Chris Froome était absent, Geraint Thomas moins en forme. Il faudra aussi le voir sur un parcours moins avantageux pour lui. En tout cas, le talent est là.

Les Français étaient bien là

Ils ont marqué les esprits et pris rendez-vous. Cette année, les Français ont répondu présents. En plus de Julian Alaphilippe et Thibaut Pinot qui ont été aux avants postes, les autres Tricolores ont réalisé un très bon Tour de France. Romain Bardet (maillot à pois), Warren Barguil, dans la lignée de son titre de champion de France, ou encore David Gaudu et Pierre-Luc Périchon… tous ont répondu présents. «Il faut se satisfaire de ce Tour parce qu'il a permis de renouer une histoire d'amour entre l'épreuve et les Français qui avaient tendance à dire que le Tour devenait ennuyeux», a confié Marc Madiot, directeur sportif de Groupama-FDJ.

Les Alpes, le tournant de ce Tour

C'est là que tout devait se passer. Ce fut le cas. Mais pas comme tout le monde l'imaginait. Avec trois jours de très haute montagne alpine pour terminer cette édition 2019, le classement général allait se jouer à ce moment-là. Si Julian Alaphilippe a tenu le coup lors de la première journée, il aura perdu le maillot jaune le lendemain dans une étape qui a été raccourcie suite à un éboulement dû aux mauvaises conditions climatiques. Le samedi, la 20e étape aura été raccourcie également (59km). Tout cela aura empêché de voir des évolutions dans le classement. Egan Bernal en a profité.

Le public et le suspense au rendez-vous

«Ce fut le plus beau Tour depuis que je suis directeur», a confié Christian Prudhomme. Le suspense était au rendez-vous, les Français au niveau et le vainqueur fut novice. Un bonheur pour cette Grande Boucle qui en avait bien besoin. Et un bonheur n’arrivant pas seul, le public a également répondu présent sur le bord des routes et surtout lors de la dernière étape sur les Champs-Élysées. On n’avait pas vu autant de monde à Paris pour le Tour depuis un moment. Le beau temps, l’horaire de l’arrivée (21h) avec un coucher de soleil magnifique et le niveau auront sûrement joué.

Caleb Ewan, le sprinteur de demain

Si Peter Sagan s'est offert un nouveau maillot vert (le 7e, un record), le public a découvert un nouveau sprinteur en la personne de Caleb Ewan. L’Australien de la formation Lotto, âgé de 25 ans, a remporté trois étapes dont celle des Champs-Elysées dimanche. « Pour ma première sur le Tour, je suis comblé », s’est-il réjoui. L’avenir lui appartient.

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