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Les Bleus veulent rêver encore plus grand contre l'Italie

A domicile, les Bleus visent le dernier carré. A domicile, les Bleus visent le dernier carré.[Alexandre Dimou/Icon Sport]

Après Montpellier, les volleyeurs français ont pris la direction de Nantes, où ils espèrent qu’il s’agira d’un tremplin pour Paris et le dernier carré de leur Euro. Mais pour espérer mettre les pieds à l’AccorHotels Arena, ils vont devoir écarter de leur chemin, ce mardi 24 septembre, l’Italie en quarts de finale.

Un adversaire que les coéquipiers d’Earvin Ngapeth avaient dominé en phase de poules (3-1). Mais le contexte et l’enjeu sera complétement différemment. Dans l’Hérault, la rencontre avait plus une valeur symbolique, les deux nations étant déjà qualifiées pour les 8es de finale. Les Tricolores aborderont néanmoins ce match en pleine confiance avec six succès en autant de rencontres et un seul set concédé… face à leurs meilleurs ennemis italiens.

Et comme contre la Finlande au tour précédent, ils compteront sur le soutien du public du Hall XXL pour décrocher leur billet. «Ce soutien sera primordial», a insisté le sélectionneur Laurent Tillie. Même son de cloche du côté de Ngapeth. «L’ambiance va être encore plus importante mardi, cette salle fait du bruit, ça porte l’équipe», a confié la star tricolore.

Ce soutien ne sera pas de trop pour venir à bout d’une équipe d’Italie, vice-championne olympique en 2016 et qui abrite l’un des meilleurs, si ce n’est le meilleur championnat au monde. Mais les Bleus devront avant tout jouer sur leurs qualités qui leur ont permis d’être irrésistibles. «Le plus important, c’est surtout de ne pas changer l’état d’esprit que l’on a sur le terrain depuis le début de la compétition», a déclaré le capitaine et passeur des Bleus, Benjamin Toniutti, qui se veut mesurer malgré l'euphorie ambiante. «C’est bien d’être en quarts, c’est là où on voulait être. Mais on sait qu’on n’a encore rien fait», a-t-il glissé.

Et pour atteindre leur objectif, lui et ses partenaires vont devoir sortir le bleu de chauffe dans un rendez-vous qui sera loin d'être une partie de plaisir entre deux équipes qui se connaissent sur le bout des doigts. «Ce sera chaud, ça c’est sûr, a assuré Ngapeth. Les France-Italie, c’est toujours très particulier. On se connait très très bien, pour certains, on a joué ensemble pendant longtemps. Il y en a qui jouent en Italie et qui n’ont vraiment pas envie de perdre. Ça va être sympa.» Pour le plus grand plaisir du public nantais prêt à s’embraser à la première étincelle.

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