On ne change pas une équipe qui gagne ? C’est la question que doit se poser Jacques Brunel et le staff du XV de France, qui a repris, ce mardi 24 septembre, le chemin de l’entraînement, à une semaine d’affronter les Etats-Unis pour leur deuxième match au Mondial au Japon.
Car si les Bleus bénéficient de dix jours entre leur entrée en lice et leur second rendez-vous, ils disputeront ensuite deux rencontres en à peine quatre jours face aux Américains (2 octobre), puis aux Tongiens (6 octobre). Un casse-tête pour l’encadrement tricolore, qui va devoir jouer les équilibristes au moment d’établir les compositions d’équipes. Cet enchaînement devrait donner lieu à un large turnover.
Le sélectionneur a d’ailleurs déjà annoncé que les 31 joueurs allaient être amenés à jouer. Y compris le néophyte Pierre-Louis Barassi qui a débarqué, mardi soir, au pays du soleil levant pour remplacer Wesley Fofana. «On sait que tout le monde va être concerné. Physiologiquement, on ne peut pas disputer deux matchs de 80 minutes de cette intensité dans un temps aussi court», a insisté Arthur Iturria. «Deux équipes vont se préparer pour jouer les deux matchs en quatre jours», a indiqué de son côté, l’entraîneur des arrières Jean-Baptiste Elissalde.
La principale contrainte est de maintenir cohésion et automatismes pour ces deux rencontres où la victoire sera impérative, de préférence avec le point de bonus offensif, pour ne pas voir s’évaporer le bénéfice du succès inaugural contre l’Argentine (23-21). Mais aussi d’éviter d’éventuelles blessures avant de retrouver l’Angleterre pour la «finale» de la poule C.
Les bleus ont repris l’entraînement.
Un challenge attend notre #XVdeFrance : 3 matchs en 10 jours !
C’est avec envie, concentration et dépassement d’eux-mêmes qu’ils abordent ce défi !#NeFaisonsXV #RWC2019 pic.twitter.com/1D6i0nzI1r— France Rugby (@FranceRugby) September 24, 2019