En direct
A suivre

Kevin Mayer en sauveur des Bleus à Doha ?

Kévin Mayer est champion du monde en titre du décathlon. Kévin Mayer est champion du monde en titre du décathlon.[Anthony Dibon/Icon Sport]

Le héros pour éviter le zéro ? Grand favori du décathlon, qui démarre ce mercredi, Kevin Mayer est l’un des derniers espoirs tricolores pour décrocher une médaille aux Mondiaux d’athlétisme à Doha (Qatar) et éviter un échec retentissant.

Avec aucune médaille au compteur, la délégation française a brillé par la défaillance de ses leaders dans la chaleur de la capitale qatarie et voit guetter le spectre du zéro pointé comme à Helsinki en 1983 et à Stuttgart en 1993. Un scénario catastrophe que seul «Super» Mayer est en mesure d’empêcher pour sauver la patrie. Référence absolue de sa discipline, le recordman du monde et tenant du titre ne semble pas avoir de rival susceptible de contrecarrer ses plans, si ce n’est le Canadien Damian Warner, meilleur performeur de l’année.

Mais il n’est pas à l’abri d’une défaillance comme ses compatriotes qui ont accumulé les déconvenues. Ou comme l’année dernière aux Championnat d’Europe à Berlin avec ses trois essais manqués à la longueur qui lui avaient coûté le titre. «La peur du zéro chez le décathlonien est omniprésente», a rappelé avant son entrée en lice Kevin Mayer qui va devoir gérer la pression et les attentes. «C’est quelque chose de nouveau que j’ai à gérer car avant j’avais des compatriotes qui étaient les meilleurs mondiaux et pouvaient ramener des médailles», a-t-il confié à RMC Sport.

L’autre inconnu concerne ses douleurs récurrentes au genou droit, qui a fait l’objet de toutes les attentions du staff médical tricolore. Même s’il se veut rassurant et ses récentes performances poussent à l’optimisme. «J’ai moins mal que l’année dernière, je suis beaucoup plus confiant que d’habitude par rapport à ce genou», a assuré Kevin Mayer. Rassuré et déterminé, il lui tarde de se lancer dans ses dix travaux avec un seul objectif en tête : l’or. «Je sais que je suis ultra-favori mais dans ma tête ça reste un décathlon qu'il faudra aller chercher. Il faudra tout donner. (…) Je suis déjà le détenteur du record du monde et c'est un objectif qui est pour l'instant au second plan, a-t-il lancé. Le titre est plus important.» Une question de fierté pour lui. Mais aussi l’équipe de France.

À suivre aussi

Ailleurs sur le web

Dernières actualités